La course menée par le Maroc vers la présidence du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU fait toujours jazzer les séparatistes du Polisario. Après la réunion, par visio-conférence, de représentants d’associations sahraouies, la direction du Front a pris le relais en organisant un meeting, dans les camps de Tindouf, contre l’ambition marocaine.
L’ouverture marocaine sur l’espace sahélo-saharien donne de l’urticaire à l’establishment algérien. Et par extension à son appendice du Polisario qui fait dans la sédition. Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour voir le secrétariat général du Polisario dénoncer officiellement les pays ayant adhéré à l’initiative lancée par le roi Mohammed VI pour faciliter l’accès des Etats du Sahel à l’Atlantique.
La rhétorique des séparatistes du Polisario se nourrit des menaces. Après avoir agressé les villes marocaines de Smara et Tifariti, il n’a pas trouvé mieux que de s’en prendre aux organisateurs de la 10e édition du rallye « Morocco Desert Challenge » prévu du 27 décembre au 10 janvier 2024, avec des étapes au Sahara occidental dont un passage par El Guerguerate.
Les séparatistes du Polisario donnent de la voix et réactivent leur agressions contre le Maroc. Un nouveau tir de missiles sur Aousserd a été revendiqué à l’issue du déplacement, à Rabat, du chef de la diplomatie espagnole. Cette nouvelle agression intervient aussi à la veille de la rencontre prévue, à Madrid, entre J.M. Albares et S. de Mistura.
Le Polisario a observé, au nom de l’Union africaine, les élections présidentielles en Egypte qui ont eu lieu du 10 au 12 décembre. Deux membres du Front séparatiste, une députée membre du Parlement panafricain et un cadre du ministère de la Jeunesse, étaient de la partie. Le Caire n’a pas dit non…
Le Polisario n’en finit plus de répéter à l’envi ses menaces de cibler les villes marocaines dans le Sahara. « Tout le territoire de la république sahraouie, y compris ses espaces terrestre, maritime et aérien, est une zone de guerre ouverte », vient d’affirmer jeudi 30 novembre le « gouvernement » sahraoui.
L’Algérie qui accueille une nouvelle réunion du Comité de Défense de la région d’Afrique du Nord (NARC) a invité le Polisario, comme lors de la réunion de mai dernier dans la capitale algérienne. C’est Nafaa Mustapha Deddi responsable des relations internationales au « ministère de la Défense »,qui pilotait la délégation du Front.
Avec le maintien aux affaires du leader du PSOE, les séparatistes du Polisario sont tentés de tout faire pour empoisonner le climat de concorde entre Rabat et Madrid. Les alliés politiques de Pedro Sanchez sont travaillés au corps pour faire pression sur le chef de l’Exécutif espagnol. Objectif, retirer le soutien exprimé par Madrid au plan marocain d’autonomie.
Le mouvement séparatiste du Polisario cherche à impliquer les Etats de la région dans sa « guerre » contre le royaume. Une guerre brandie par les séparatistes depuis 13 novembre 2020, lorsqu’ils ont annoncé avoir tourné le dos au cessez-le-feu du 26 septembre 1991, en réaction à l’opération menée par les Forces armées royales (FAR) pour dégager le passage d’El-Guerguerate qui relie le Maroc à la Mauritanie.
La MINURSO va accompagner des membres du Polisario à la zone de Mahbès pour récupérer les cadavres de ses éléments tués en début de semaine lors d’une frappe de drones marocains.
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