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Le Polisario promu au niveau des BRICS : Pretoria échoue à convaincre…

L’Afrique du sud prévoit d’organiser dans « les semaines à venir », dans les camps de Tindouf, un forum diplomatique de soutien au Polisario. Une annonce faite par Sello Patrick Rankhumise, chargé d’affaire de l’ambassade de Pretoria auprès de la fantomatique RASD.
Le Polisario promu au niveau des BRICS : Pretoria échoue à convaincre…

Le diplomate a indiqué, lors d’une réunion initiée par les séparatistes dans le « camp de Boujdour » sur le territoire algérien, que la chancellerie « effectue des visites organisées aux camps dans le but de s’enquérir de la situation des réfugiés et de réaffirmer les relations solides entre son pays et la RASD ».

Cette annonce intervient dix jours après l’échec de l’Afrique du sud à inscrire l’appui au Polisario à l’ordre du jour de la réunion des vice-ministres des Affaires étrangères des BRICS, prévue le 25 avril à Moscou. Un revers révélé cette semaine par des médias égyptiens. L’adhésion, depuis le 1er janvier 2024, des Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite et l’Egypte au groupement, a permis le rejet de la proposition sud-africaine. La Russie et l’Inde n’étaient guère emballées par l’initiative de Pretoria, ajoutent les mêmes sources.

Les précédentes éditions du forum diplomatique de soutien au Polisario étaient organisées par le ministère algérien des Affaires étrangères. A charge pour l’ambassade sud-africaine à Alger d’accueillir la séance de clôture.

Abu Dhabi critiqué

A souligner que le chef du Polisario a qualifié les Emirats arabes unis de « petit Etat, éloigné géographiquement de la région, mais qui s’oppose » à son évolution. B. Ghali a estimé, depuis les camps de Tindouf en réponse à une question posée par un média algérien, qu’Abou Dhabi « ne devrait pas agir de la sorte contre notre petit Etat à nous, car il risque de subir un jour le même sort, ou pire, à cause de ses douteuses alliances avec l’entité sioniste ». Il a également dénoncé le soutien des Emirats aux Forces armées royales (FAR) « depuis les années 70 et qui se poursuit jusqu’à aujourd’hui », a-t-il souligné.

Pour rappel, le président algérien a critiqué les Emirats arabes unis, mais sans les citer nommément dans une interview accordée le 30 mars à des médias locaux. «  Partout où il y a des conflits, l’argent de cet État est présent, au Mali, en Libye, au Soudan (…) Leurs agissements ne sont pas logiques. L’Algérie ne plie jamais. Elle souhaite la cohabitation pacifique avec toutes les nations mais pour ceux qui la provoquent  la patience a des limites », avait menacé Abdelmadjid Tebboune. Le Haut conseil de sécurité de l’Algérie réuni le 10 janvier avait exprimé « ses regrets concernant les agissements hostiles à l’Algérie, émanant d’un pays arabe frère » dans la région, sans toutefois le nommer.

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