Après l’accueil réservé jeudi 15 février par le président d’Irlande au chef du Polisario, l’ambassade irlandaise à Rabat a réagi, via un communiqué, en soulignant que la visite effectuée par Brahim Ghali à Dublin était « privée et ne répondait pas à une invitation officielle ».
La diplomatie espagnole recommande à ses concitoyens de ne pas se rendre dans les camps de Tindouf, situés sur le territoire algérien. Les séparatistes fustigent ce qu’ils considèrent comme une décision hostile.
Le chef du Polisario effectue une visite en Irlande. Brahim Ghali et les membres de la délégation qu’il conduit ont eu mercredi des réunions avec des parlementaires irlandais et de représentants de formations politiques, de syndicats et de la société civile ainsi que du mouvement de solidarité avec le Polisario, indique l’agence de presse du Front.
Les camps de Tindouf ont connu des affrontements entre les milices armées du Polisario et une tribu, indique un communiqué du Forum de soutien aux autonomistes de Tindouf (FORSATIN).
La concertation entre le système algérien et les séparatistes du Polisario se poursuit. C’est dans ce cadre-là qu’il faudra placer la récente réunion de Mohamed Sidati avec Ahmed Attaf, au siège de la diplomatie algérienne à Alger.
La Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) doit annoncer, dans les prochains mois, son arrêt en appel dans le recours présenté par l’UE portant annulation du verdict en faveur du Polisario. Une échéance qui préoccupe des milieux en Espagne.
Les séparatistes du Polisario qui ont joué leur va-tout en déclarant une « guerre totale » au Maroc se retrouvent dans l’impasse. Car depuis le 13 novembre 2020, date à laquelle ils ont tourné le dos au cessez-le-feu en vigueur dans la région, ils n’ont réussi qu’à essuyer les foudres des Forces armées royales. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, il appellent à « une enquête approfondie et indépendante sur le ciblage des civils par des drones marocains ». Et d’interpeller, dans la foulée, l’Espagne !
La Corée du Sud s’active pour réussir la première édition de son sommet avec les États africains, prévu les 4 et 5 juin à Séoul. Le Maroc, premier pays africain à avoir entretenu des relations diplomatiques et économiques avec la Corée, figure parmi les convives de marque.
La course menée par le Maroc vers la présidence du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU fait toujours jazzer les séparatistes du Polisario. Après la réunion, par visio-conférence, de représentants d’associations sahraouies, la direction du Front a pris le relais en organisant un meeting, dans les camps de Tindouf, contre l’ambition marocaine.
L’ouverture marocaine sur l’espace sahélo-saharien donne de l’urticaire à l’establishment algérien. Et par extension à son appendice du Polisario qui fait dans la sédition. Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour voir le secrétariat général du Polisario dénoncer officiellement les pays ayant adhéré à l’initiative lancée par le roi Mohammed VI pour faciliter l’accès des Etats du Sahel à l’Atlantique.
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