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Le Polisario renoue avec les menaces : Le « Morocco Desert Challenge » ciblé

La rhétorique des séparatistes du Polisario se nourrit des menaces. Après avoir agressé les villes marocaines de Smara et Tifariti, il n’a pas trouvé mieux que de s’en prendre aux organisateurs de la 10e édition du rallye « Morocco Desert Challenge » prévu du 27 décembre au 10 janvier 2024, avec des étapes au Sahara occidental dont un passage par El Guerguerate.
Le Polisario renoue avec les menaces : Le « Morocco Desert Challenge » ciblé

Les séparatistes haussent le temps. Dans un communiqué, ils préviennent que « l’ensemble du territoire de la république sahraouie, y compris son espace terrestre, maritime et aérien, reste une zone de guerre ouverte, en raison de la violation du cessez-le-feu par le Maroc le 13 novembre 2020 ». Le Front ajoute « se réserver le droit d’utiliser tous les moyens légitimes pour répondre fermement à toute action visant à porter atteinte à sa souveraineté et à son intégrité territoriale nationale ».

Pour rappel, le 30 novembre, le mouvement séparatiste avait proféré les mêmes menaces contre les organisateurs de la quinzième édition de l’ « Africa Eco-Race » prévue du 30 décembre 2023 au 14 janvier 2024, avec des étapes dans des villes au Sahara et un passage par El Guerguerate en direction de la Mauritanie.

Les dérives guerrières des séparatistes, suivies de près par le Maroc, ont alerté la communauté internationale qui tente, via l’ONU, à relancer le processus politique tombé en désuétude et éviter que le conflit, considéré toujours de « basse intensité », ne dégénère en un conflit ouvert.

L’Europe alertée

A signaler que dans le sillage de l’agitation dont fait preuve le groupe séparatiste, Thierry Mariani, eurodéputé français du Groupe Identité et Démocratie (extrême droite), a soulevé le cas des attaques du Polisario survenues le 28 octobre et le 4 novembre, sur Smara. Dans une question écrite adressée à la Commission européenne, le parlementaire affirme que ces « agressions ont visé uniquement la population civile (…) Cette situation représente un risque pour la stabilité de la région qui pourrait avoir des conséquences collatérales néfastes pour les Etats membres de l’Union » européenne.

T. Mariani précise que « différentes sources ont souligné les liens possibles entre le Front Polisario et les groupes terroristes islamistes. En effet, le fondateur de l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnane Abou Walid al-Sahraoui, combattait pour le Front Polisario ». Dans sa question écrite, l’eurodéputé veut savoir si la CE « considère les attaques contre les civils à Smara comme des actes terroristes ? Et envisage-t-elle de suspendre le financement des camps de réfugiés dans le sud-ouest de l’Algérie, qui sont contrôlés et gérés uniquement par le Front Polisario ? »

Pour rappel, en février 2023, dans une réponse  à une question écrite de l’eurodéputé français Brice Hortefeux, la Commission européenne avait déjà indiqué qu’elle « ne dispose pas d’informations sur une éventuelle collaboration entre le Polisario et des groupes terroristes dans la région » mais « continuera de suivre de près l’évolution de la situation ».

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