Mustapha Baitas, ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, s’est jeté à l’eau dans ce dossier. Il vient d’assurer que l’Agence de développement du Grand Atlas, mise en place par le gouvernement pour superviser les travaux de reconstruction et de réhabilitation des zones touchées par le séisme d’Al Haouz, sera chargée de parachever les programmes et projets lancés ou en cours d’étude, a-t-il indiqué jeudi à Rabat.
En réponse à une question sur les rôles de l’Agence, le ministre a précisé que cette entité a pour mission de parachever les programmes et projets déjà lancés ou en phase finale d’élaboration avant leur mise en œuvre, en vue d’assurer la reconstruction et la réhabilitation globale des régions touchées par le séisme d’Al Haouz. Il a souligné à cet égard que le gouvernement œuvre pour la mise en œuvre des directives royales en ce qui concerne la reconstruction et la réhabilitation des zones sinistrées, affirmant que le chef du gouvernement veille à présider les réunions de suivi et de supervision de la mise en œuvre des différents projets et programmes prévus dans ce cadre.
Ladite Agence a été créée en application des instructions royales visant à reconstruire et à réhabiliter les zones touchées par le séisme d’Al Haouz, avec un calendrier de réalisation s’étendant sur cinq ans (2024-2028). Ses missions et attributions consistent principalement en la réalisation de l’ensemble des composantes et projets du programme, notamment de reconstruction et de réhabilitation des zones touchées en tenant compte de la dimension environnementale et dans le respect total du patrimoine unique, des traditions et des modes de vie des habitants des régions concernées, ainsi que des normes de construction parasismique et à réaliser des projets de développement social et économique dans les zones ciblées par le programme.
Sur le plan de la rhétorique, tout parait tenir en place. Sauf que le temps presse pour les sinistrés et que ladite structure vers laquelle convergeraient les efforts de reconstruction s’interdit de communiquer sur ce qu’elle fait. De l’aléatoire en somme…