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Gaza 200 jours de barbarie après : Les Palestiniens résistent toujours à l’occupation

Au 200è jour de la guerre génocidaire menée par l’entité sioniste dans la bande de Gaza, pas de perspective de paix n’est encore envisageable. L’administration US qui rejette la responsabilité de l’échec des négociations indirectes menées par le Qatar continue de couvrir son protégé israélien. Le ministère de la Santé a annoncé, mardi, un nouveau bilan de 34.183 martyrs. Plus, l’armée d’occupation a commis 3 massacres dans l’enclave palestinienne qui a coûté la vie à 32 palestiniens.
Gaza 200 jours de barbarie après : Les Palestiniens résistent toujours à l’occupation

La résistance palestinienne continue à tenir la dragée haute aux forces d’occupation dans la bande de Gaza, mais aussi dans l’enveloppe de l’enclave qui a été visée par des tirs de missiles. Les Brigades d’Al-Qods ont visé en effet les colonies de Sderot et de Niram avec une salve de missiles. Un incendie dans un entrepôt a été signalé à Sderot après le récent bombardement de roquettes depuis Gaza. La Chaîne israélienne 13 a indiqué de son côté que deux roquettes ont été lancées depuis la bande de Gaza contre Zikim.

Dans le quartier Al-Zeitoun, à l’est de Jabalia, des forces sionistes ont été ciblé avec des obus. Idem du côté de Nouseirat, dans le centre de Gaza. Au nord de l’enclave palestinienne, les Brigades d’Al-Aqsa ont pilonné les positions israéliennes. Voilà qui démontre que l’objectif de l’opération à laquelle s’accroche le Premier ministre israélien est loin d’être atteint. La résistance est toujours omniprésente dans la bande de Gaza et tient tête à la plus puissante armée régionale, sur papier, après 200 jours de pilonnage aveugle.

Mais ce qui inquiète les alliés d’Israël, Washington en tête, a trait à la barbarie sioniste qui se révèle au fil des jours. Près de 300 corps ont ainsi été exhumés de l’hôpital Nasser détruit, comme une trentaine d’autres centres de soins à Gaza. Selon la défense civile sur place, un charnier a été découvert après le retrait de l’armée israélienne, au début du mois. La défense civile de Gaza continue son travail macabre. Depuis samedi 20 avril, elle assure avoir exhumé et sorti de terre près de 300 corps parmi lesquels figureraient des personnes âgées, des femmes et des blessés. Elle s’attend à en découvrir d’autres. Des centaines de personnes seraient portées disparues. Ces corps ont été trouvés dans l’enceinte de l’hôpital Nasser à Khan Younès.

L’armée israélienne nie être à l’origine de ces fosses communes et affirme n’avoir enterré aucun corps. Mais elle dit avoir « examiné » des cadavres déjà enterrés par leurs familles pour voir s’il y avait des otages israéliens. Elle aurait ensuite remis les corps à leur place.

La défense civile de Gaza parle, elle, de possibles exécutions. L’ONU fait état d’informations différentes. À Genève, la porte-parole du haut-commissaire de l’ONU pour les droits humains, se dit horrifiée par ces informations. « Selon les rapports qui nous parviennent, les victimes ont été enterrées profondément dans le sol, recouvertes de déchets. Parmi elles, il y aurait des personnes âgées, des femmes et des blessés. Tandis que d’autres auraient été trouvées les mains liées et dévêtues, ce qui implique évidemment de graves violations du droit international et du droit humanitaire. Cela nécessite une enquête approfondie. On ne peut pas se contenter d’un énième rapport qui passe sous les radars, dans cette guerre horrible », a déclaré Ravina Shamdasani  Vu le climat d’impunité qui prévaut, poursuit la porte-parole de l’ONU, « il faut lancer une enquête internationale indépendante ».

C’est la raison pour laquelle les médias israéliens se font l’écho des craintes exprimées au sein de l’establishment sioniste de voir les acteurs politiques de premier plan, Benyamin Netanyahu en tête, demandés par la justice internationale. Au même titre que les officiers supérieurs de Tsahal ou encore les patrons des services israéliens.

Le bilan établi en ces 200 jours de barbarie sioniste à ciel ouvert, le Bureau du gouvernement à Gaza  fait état de 181 sièges du gouvernement détruits, au même titre que et 103 écoles et universités.  309 autres structures d’éducation l’ont été partiellement. A cela s’ajoute les mosquées et les églises, outre 32 centres hospitaliers…

Train de démissions

Le journal israélien Yediot Aharonot a révélé que Yehuda Fox, chef du commandement central de l’armée d’occupation, a informé le chef d’état-major, Herzi Halevi, qu’il prendrait sa retraite d’ici août prochain, après avoir occupé son poste pendant 3 ans. Le journal a cité des sources proches du haut gradé disant qu’« il se considère comme faisant partie de l’état-major qui a échoué le 7 octobre et il doit terminer sa mission comme beaucoup d’autres ».

« On s’attend à ce que d’autres hauts responsables de l’armée annoncent leur démission après la fête juive Pessah », renchérissent les médias israéliens ;  Israel Today a écrit qu’ « en raison de l’échec du 7 octobre et après la démission du chef de la Division du renseignement militaire de l’armée israélienne, on s’attend à davantage de démissions et de départs à la retraite des officiers de l’armée israélienne, dont entre autres : le chef d’état-major, son adjoint, le commandant de la région sud et celui de la division de Gaza, y compris le chef du Shin Bet ».

Cela survient après que le général Aharon Haliva, chef du renseignement militaire israélien Aman, a présenté sa démission de son poste, compte tenu de sa responsabilité dans l’échec du 7 octobre, face à l’attaque sans précédent lancée par la résistance palestinienne contre l’entité occupante. A. Haliva a souligné que « les renseignements placés sous ses ordres n’étaient pas à la hauteur de la mission qui leur était confiée ».

Des observateurs estiment aussi qu’il a mal deviné les intentions des Iraniens après l’attaque meurtrière contre le consulat de l’Iran à Damas, en écartant une riposte de grand envergure comme cela a été le cas. Les médias israéliens ont expliqué que « la démission ne sera pas immédiate, mais qu’elle devrait intervenir dans plusieurs semaines », précisant qu’il lui sera demandé de choisir un successeur durant cette période, et de terminer les enquêtes sur Aman.

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