L’enlèvement et l’assassinat de Pascal Sleiman au Liban a entraîné une vague de tensions. Les Forces libanaises (FL), dont est issu le responsable de Jbeil, y voient un « meurtre prémédité », soupçonnant le Hezbollah. En réaction, ce dernier accuse des formations chrétiennes de pousser le pays à la guerre civile.
Les affrontements entre le Hezbollah et l’entité sioniste ont connu une escalade importante. La résistance au Liban a annoncé avoir pris pour cible un groupe ennemi qui préparait une embuscade, à l’est du site de Hanita, avec des tirs d’artillerie. Des membres du groupe israélien d’infiltration ont été tués et blessés après une surveillance attentive des mouvements israéliens et la découverte de l’embuscade.
Le leader du Hezbollah est apparu à la célébration publique organisée par la résistance à l’occasion de la Journée internationale d’al-Qods au complexe des Maîtres des Martyrs dans la banlieue sud de Beyrouth. Son discours retransmis par Reuters a été particulièrement suivi dans l’entité sioniste où des médias ont pronostiqué que la guerre contre l’Iran et le Hezbollah est désormais engagée.
La confrontation entre le Hezbollah et l’entité sioniste ne baisse pas d’intensité. De part et d’autre de la frontière libano-palestinienne, le duel se poursuit, comme à l’accoutumée : missiles et obus du côté libanais et raids aériens et tirs d’artillerie du côté sioniste.
Dans la banlieue sud de Beyrouth, une réunion des leaders de « l’axe de la résistance » s’est tenue par visioconférence. Les dirigeants du Hezbollah, du Hamas, du Jihad islamique, du mouvement yéménite Ansar Allah ou encore le président iranien Ebrahim Raïssi ont participé à l’événement pour coordonner leurs actions contre Israël.
Le Hezbollah libanais a revendiqué 15 opérations anti israéliennes réalisées durant le week-end. Ces attaques menées « en soutien au peuple de Gaza persévérant et à sa résistance brave et vaillante », comprenait une réalisée avec des drones d’attaque. La seconde opération aux drones d’attaque a eu lieu ce dimanche et a visé des pièces d’artillerie israélienne installés dans la position récemment établie à Barakhta.
Trois observateurs militaires des Nations unies et un assistant civil libanais ont été blessés, samedi 30 mars, dans le sud du Liban, théâtre de violents affrontements entre le Hezbollah et l’armée israélienne depuis le 8 octobre, dans le sillage de la guerre à Gaza.
La Résistance islamique au Liban a, pour la première fois, utilisé jeudi 28 mars des missiles lourds contre des colonies israéliennes situées à la frontière nord de la Palestine occupée. Les missiles lourds de la branche armée du Hezbollah visaient seulement les cibles militaires.
L’aviation israélienne a mené deux raids au Sud-Liban, à Tayr Harfa et à Naqoura, tuant respectivement cinq et quatre personnes, dont des miliciens du Hezbollah et du mouvement Amal. L’armée sioniste a averti que « le territoire libanais en profondeur » se transformait « en une zone de guerre ». Si le Hezbollah a réagi le jour même, il a récidivé en bombardant, jeudi matin, les colonies de Gorn et Chlomi.
La Résistance islamique au Liban a annoncé, mercredi matin, avoir ciblé la colonie de Kiryat Shmona et le commandement de la 769e Brigade de l’armée d’occupation israélienne dans le nord de la Palestine occupée. Ellea souligné que ces tirs constituent une riposte au massacre commis par l’occupation à Hebbariyé, au sud du Liban, ainsi qu’un soutien au peuple palestinien et à sa résistance à Gaza.
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