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H. Nasrallah rend hommage à l’axe de la résistance : La bifurcation stratégique régionale bénéfique à la résistance, assure-t-il

Le leader du Hezbollah est apparu à la célébration publique organisée par la résistance à l’occasion de la Journée internationale d’al-Qods au complexe des Maîtres des Martyrs dans la banlieue sud de Beyrouth. Son discours retransmis par Reuters a été particulièrement suivi dans l’entité sioniste où des médias ont pronostiqué que la guerre contre l’Iran et le Hezbollah est désormais engagée.
H. Nasrallah rend hommage à l’axe de la résistance : La bifurcation stratégique régionale bénéfique à la résistance, assure-t-il

Sayyed Hassan Nasrallah dont les sorties sont évaluées à leur juste valeur par l’occupant israélien et les capitales arabes a fait grand cas de la dernière agression israélienne contre Damas dans laquelle deux généraux iraniens ont succombé sur la voie d’Al-Qods. Il s’agit-là d’ « un incident crucial qui définira un avant et un après ». Le forfait sioniste relève de l’affaire « cruciale, et nous pouvons conclure des paroles de l’ayatollah Sayyed Ali Khamenei que la réponse iranienne au ciblage du consulat de Damas aura lieu inévitablement et que l’entité ennemie a commencé à prendre des mesures par crainte de la réponse iranienne. Le moment de la réponse iranienne fait partie de la bataille, mais le moment de la réponse, le lieu et l’ampleur de la réponse sont entre les mains de l’ayatollah sayyed Ali Khamenei et des dirigeants iraniens », a relevé le secrétaire général du Hezbollah. A ses yeux, « la Journée d’alQods est différente cette année en raison du déluge d’Al-Aqsa. Depuis 6 mois les combats se poursuivent à Gaza et sur les fronts de soutien, et il ne fait aucun doute que le 7 octobre est un tournant dans l’histoire de notre région. Avant le déluge d’Al-Aqsa, n’est pas comme après et ce, à tous les niveaux pour l’ennemi, l’ami, la région et le monde, et surtout, pour les Israéliens qui ont avoué dès le début la conséquence de cette opération à savoir: la survie et l’existence d’Israël. Cette entité a révélé sa fragilité, sa faiblesse et son échec sécuritaire, politique et moral ».

Mais au-delà de la riposte iranienne attendue, le leader du Hezbollah n’a pas manqué de battre le rappel de l’axe de la résistance au regard de l’escalade que la loi du Talion pourrait générer dans son sillage. « Chacun doit se préparer, organiser ses affaires et faire attention lorsque la partie iranienne répondra au ciblage du consulat iranien et à la manière dont l’ennemi sioniste répliquera à la réponse iranienne », a-t-il souligné tout en estimant que « la stupidité commise par Netanyahu dans son agression contre le consulat iranien ouvrira la porte au soulagement et à la résolution de la bataille ».

Sur le plan libanais, il a affirmé que « l’état de préparation de la résistance est total et complet, et le moral des moudjahidines est élevé, tout comme leur enthousiasme sur le front », notant que « l’environnement populaire qui couvre la résistance et qui a été déplacée garde une position ferme , et les réalisations et les bénédictions de cette bataille ne reviendront pas seulement à Gaza, mais à tout le Liban et au peuple libanais, et notre position sur le front libanais est toujours la même: quand le front s’arrête à Gaza, il s’arrête au Liban, et le Liban est en position de force ». Toutefois, il a tenu à avertir Israël, comme ses alliés. « Nous avons besoin d’un seul appel pour mener à bien toute opération. Par exemple, si nous faisons un appel dans lequel nous demandons que 100 missiles soient lancées sur le Golan , ce sera exécuté en quelques minutes. Tel le niveau de préparation de notre résistance », a-t-il indiqué. « Nous disons à l’ennemi qui sait, à l’ami qui veut renforcer sa foi et aux frivoles, cette résistance au Liban ne craint pas la guerre, ni l’appréhende. Au contraire, elle a mené sa bataille jusqu’à présent dans le cadre d’une vision stratégique, elle est pleinement préparée et prête, moralement, psychologiquement, militairement et humainement, à toute guerre dans laquelle l’ennemi regrettera s’il la lance au Liban », a-t-il ajouté.

Aux détracteurs de l’axe de la résistance, il a tenu à rappeler que « l’une des principales raisons de la guerre contre l’Iran et de l’hostilité à son égard est la position de la République islamique à l’égard d’Israël, d’alQods et de la résistance palestinienne. L’Iran a offert de grands sacrifices pour défendre sa position, et l’Iran refuse jusqu’à présent toute rencontre et négociation directes avec les Américains sur la question du dossier nucléaire, alors que les Américains ne cessent d’exprimer leur volonté de négocier directement avec les Iraniens, mais les Iraniens ne sont pas dupes et ne peuvent être trompés ». Dès lors, indique-t-il, « tous ceux qui analysent et disent que ce qui se passe à Gaza, en Palestine, en Irak, au Yémen et lors des élections présidentielles au Liban, dépend des négociations américano-iraniennes, ont tort ».

 « Nous entendons parler de l’absurdité selon laquelle tout ce qui se passe dans la région est une pièce de théâtre américano-iranienne et une répartition des rôles. Ces gens ne peuvent pas croire aux victoires de la résistance dans la région », a-t-il encore fait valoir. Avant de lâcher que « la position de l’Iran est claire et décisive, et qu’elle est baptisée du sang des martyrs ». Pour cexu qui doutent encore, il a expliqué que « l’Iran a été un véritable soutien pour tous ceux qui ont combattu et résisté à cette entité usurpatrice. Il a changé de nombreuses équations, abandonné de nombreux projets hégémoniques et contribué aux victoires de la résistance au Liban, en Palestine et dans la région. Si l’Iran voulait changer de position, il l’aurait fait au cours des dernières décennies au cours desquelles il a subi des attentats terroristes et des sanctions, sauf que sa position est restée ferme et solide. Le peuple iranien l’a exprimé aujourd’hui lors de manifestations dans plus de 2 000 villes iraniennes, réitérant l’engagement des dirigeants iraniens sur cette question. L’Iran ne peut pas vendre ou abandonner sa religion, ses amis et les opprimés de la région ».

Sans avoir à rappeler ce qu’il avait déjà énoncé sur la faiblesse d’Israël, « entité plus fragile qu’une toile d’araignée », il a souligné que « l’évaluation américano-israélienne confirme que ce qui s’est passé le 7 octobre a presque détruit l’entité ennemie, et cette guerre est la guerre de ceux qui ont perdu la tête, et c’est l’une des raisons de l’échec de la guerre est que l’entité ennemie ne gère pas cette guerre avec raison et calcul. Ainsi, après 6 mois de guerre, Netanyahu et Gallant sont toujours aussi fous, ils ont perdu la raison et à la fin Netanyahu doit arrêter et il sera incapable d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixés ». Notant que « Netanyahu a été incapable d’éliminer le Hamas ou de récupérer les prisonniers sauf par le biais de négociations, et ni lui ni le gouvernement ennemi n’ont de vision pour le lendemain de la fin de la guerre à Gaza ».

Pour ceux qui doutent de l’issue du bras de fer en cours, il a souligné que « l’entité ennemie n’a pas réussi à mettre un terme aux autres fronts, y compris le front libanais, malgré toutes les menaces (…) toutes les intimidations américaines, britanniques et internationales n’ont pas pu arrêter le front yéménite dans la mer Rouge, ni le front irakien ». Enfin, il a assuré que « lorsque la guerre cessera, l’entité sera confrontée à des exigences majeures, et c’est ce que Netanyahu fuit ».

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