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A l’épreuve de Gaza, Washington se décrédibilise : Et s’oppose à ce que la CPI poursuive les génocidaires israéliens !

Les États-Unis ont déclaré, lundi 29 avril, qu’ils avaient constaté que cinq unités israéliennes avaient commis des violations flagrantes des droits de l’homme avant le début de la guerre israélienne contre Gaza lancée le 7 octobre dernier. En dépit du génocide israélien à ciel ouvert, l’administration US s’oppose à ce que la Cour pénale internationale CPI incrimine Israël.
A l’épreuve de Gaza, Washington se décrédibilise : Et s’oppose à ce que la CPI poursuive les génocidaires israéliens !

Mandats d’arrêt à l’encontre de hauts responsables israéliens : Washington estime que la CPI n’est pas compétente

  11:41   08:42 Netanyahu à Biden : aidez-moi à

Dans le washing, l’administration US passe pour être une vraie maitresse. La diplomatie US cherche même à blanchir les dérives barbares de l’armée sioniste depuis le 7 octobre. Appelant le Président US à empêcher la Cour pénale internationale d’émettre des mandats d’arrêt contre des responsables israéliens, la réponse de la Maison Blanche ne s’est pas faite attendre.  Washington s’oppose à l’enquête du Tribunal pénal international sur Israël. « Cela ne fait pas partie des prérogatives du CPI de juger les responsales israéliens » a assuré Karen Jean-Pierre, porte-parole de la Maison Blanche. La messe est dite !

En attendant, les Américains se jouent de l’intelligence de l’espèce humaine. Les États-Unis s’apprêteraient à imposer des sanctions au bataillon NetzahYehuda de l’armée israélienne, en raison des violations des droits de l’homme commises par l’unité de combat à l’encontre des Palestiniens en Cisjordanie occupée. « Quatre de ces unités ont pris des mesures efficaces pour remédier aux violations », a déclaré Vedant Patel, porte-parole du département d’État, ajoutant que tous les incidents se sont produits avant le 7 octobre et qu’aucun n’a eu lieu dans la Bande de Gaza, qui est au cœur du conflit depuis le mois d’octobre dernier. Il a ajouté que les mesures correctives sont conformes à ce que les États-Unis attendent de leurs partenaires. « Nous poursuivons nos consultations et nos engagements avec le gouvernement d’Israël », a déclaré V. Patel. « Ils ont soumis des informations supplémentaires en ce qui concerne cette unité, et nous continuons à mener ces discussions », a-t-il ajouté tout en insistant à plusieurs reprises sur le fait que « les États-Unis ont vu des mesures correctives concernant les violations commises par Israël et que le processus concernant la cinquième unité est toujours en cours ».

Cette déclaration fait suite à des informations selon lesquelles certains hauts fonctionnaires du Département d’État auraient informé Antony Blinken qu’Israël pourrait être en train de violer le droit international et que les assurances données par Israël au Département d’État concernant l’utilisation d’armes américaines ne sont pas « crédibles ou fiables ».

Selon un mémorandum signé le 8 février par le président Joe Biden, les pays qui reçoivent une assistance militaire américaine sont tenus de donner à Washington « des assurances écrites crédibles et fiables » que les armes seront utilisées dans le respect « du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire. » Les images de Gaza parlent d’elles-mêmes !

Israël a présenté des garanties écrites au Département d’État, le mois dernier, mais les groupes de défense des droits de l’homme ont déclaré que ces garanties n’étaient pas crédibles et ont exhorté le gouvernement à suspendre les transferts d’armes à Israël.

La loi Leahy, du nom de l’ancien sénateur Patrick Leahy, exige des États-Unis qu’ils retirent leur assistance militaire aux unités militaires ou policières étrangères s’il existe des preuves crédibles de violations des droits de l’homme.

Rappelons que depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de Justice pour « génocide ». Des ONG des droits de l’Homme affirme que des milliers de Palestiniens ont été détenus par les forces d’occupation israéliennes dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. Israël a également imposé un blocus paralysant sur la bande de Gaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de Gaza, au bord de la famine.

La guerre israélienne a provoqué le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.

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