Universitaire et ancien président de l’association « Adala », A. Nouidi, était connu pour son militantisme pour les droits de l’Homme et dans la lutte contre la corruption, mais aussi pour ses plaidoiries. Il avait beaucoup fait parler de lui quand il avait refusé, en 2014, la Légion d’honneur, que lui avait décernée la France, dirigée à l’époque par François Hollande. Le refus de l’activiste et publiciste marocain était motivé par « la solidarité de Paris avec Israël face aux tirs de roquettes en provenance de Gaza » à un moment où Israël massacrait la population civile palestinienne. Refus qu’il a expliqué dans une lettre adressée à Charles Fries, ex-ambassadeur de Paris à Rabat.
Après quelques années passées au cabinet du Premier ministre Abderrahmane El Youssoufi, le défunt a tourné le dos à l’Organisation Marocaine des Droits de l’Homme (OMDH), proche de l’USFP, pour fonder l’ONG « Adala (Justice) », avec des personnalités de gauche et d’extrême gauche.