Affaire « Qatargate »

Le scandale qui a secoué le parlement européen fait des petits. Le quotidien belge Le Soir a révélé que la Mauritanie aurait bénéficié des services d’Antonio Panzeri au Parlement européen, rapporte l’agence de presse espagnole EFE . A rappeler que le Maroc et le Qatar avaient été cités par l’ancien eurodéputé comme bénéficiaires de ses services de lobbyiste.

Miguel Urban, eurodéputé espagnol affilié au Groupe de la Gauche, a appelé la semaine dernière, ses camarades à se focaliser davantage sur le volet marocain de l’affaire «Qatargate ».

Le dossier dit «Qatargate» qui agite le Parlement européen continue d’alimenter la polémique et braque toujours les feux sur la dimension marocaine de ce scandale de « corruption » d’ampleur.

C’est en pleine tempête que Youssef Amrani va démarrer son mandat d’ambassadeur du Maroc auprès de l’Union Européenne. L’agrément par Bruxelles de ce diplomate chevronné qui officiait en Afrique du Sud es qualité d’ambassadeur, a pris près d’une année.

Le «Qatargate», scandale qui éclabousse le parlement européen depuis quelques jours, fait boule de neige. Antonio Panzeri, ex-eurodéputé italien a reconnu auprès des enquêteurs belges qu’il défend aussi bien les intérêts du Qatar que ceux du Maroc au Parlement européen contre 50. 000 euros, rapporte EFE sur la foi des révélations faites par le journal italien Il Fatto Quotidiano. La France entre, elle aussi, en danse, en appelant le chef de la diplomatie européenne à réagir.

C’est de manière indirecte que le Maroc a réagi aux soupçons de son implication dans le scandale du «Qatargate» qui secoue le parlement européen depuis quelques jours déjà. Le fin fond de l’affaire a trait à une présupposée corruption d’eurodéputés par le Maroc en vue de les faire plier sur le dossier saharien. Le patron de l’Exécutif marocain a diligenté une plainte contre J. Bové qui assure avoir été approché par A. Akhannouch du temps où ce dernier était en charge de l’Agriculture.