« Qatargate » : Doha réagit et Rabat en mode silence
L’affaire dite « Qatargate » commence à livrer ses secrets. Depuis que l’Italien Francesco Giorgi s’est mis à table pour décrire, devant le juge, l’activité déployée par le réseau de corruption principalement italien, exploité par le gouvernement du Qatar et les renseignements extérieurs du Maroc. Dans la foulée, F. Giorgi tente de blanchir Eva Kaili, sa compagne qui est aussi vice-présidente grecque du Parlement européen. Si Doha a réagi en niant en bloc ce qui lui est reproché, Rabat garde, pour le moment, un silence de plomb.