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Rebondissement dans le scandale «Qatargate» : A. Akhannouch poursuit J. Bové

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C’est de manière indirecte que le Maroc a réagi aux soupçons de son implication dans le scandale du «Qatargate» qui secoue le parlement européen depuis quelques jours déjà. Le fin fond de l’affaire a trait à une présupposée corruption d’eurodéputés par le Maroc en vue de les faire plier sur le dossier saharien. Le patron de l’Exécutif marocain a diligenté une plainte contre J. Bové qui assure avoir été approché par A. Akhannouch du temps où ce dernier était en charge de l’Agriculture.
Rebondissement dans le scandale « Qatargate »

Aziz Akhannouch a porté plainte pour diffamation contre José Bové. Selon les informations de franceinfo, qui cite Me Olivier Baratelli, avocat du chef du gouvernement marocain, cette plainte intervient après les accusations de tentative de corruption de l’ancien eurodéputé sur France Inter, vendredi 16 décembre

Par l’intermédiaire de son avocat français, A. Akhannouch a déposé trois plaintes avec constitution de partie civile pour diffamation. «Le Premier ministre marocain est extrêmement choqué des accusations sans fondement proférées par José Bové», explique son avocat à franceinfo. « Ces accusations anciennes et infondées ont déjà fait l’objet d’une condamnation définitive par la 17e Chambre correctionnelle de TGI de Paris le 16 octobre 2018. C’est une mise en cause scandaleuse de son honneur et de son honnêteté », ajoute-t-il.

Alors que le Parlement européen est secoué par des soupçons de corruption en lien avec le Qatar, J. Bové avait assuré, la semaine dernière sur France Inter, avoir été victime d’une tentative de corruption quand il « était rapporteur de la Commission du Commerce extérieur entre 2009-2014 » en mettant en cause l’actuel chef du gouvernement marocain, alors ministre de l’Agriculture. L’ancien eurodéputé avait assuré qu’A. Akhannouch ne « supportait pas » son opposition à un accord de libre-échange avec le Maroc et lui avait proposé « un cadeau ».

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