Le secrétaire général du Hezbollah a rencontré, mercredi 25 octobre Ziad Nakhaleh, secrétaire général du Jihad islamique, et Saleh Al-Arouri, chef adjoint du bureau politique du Hamas. La rencontre en terre libanaise confirme si besoin est que l’axe de la résistance est solide face à l’entité sioniste et à ses soutiens.
La crainte d’un embrasement généralisé sur le front libano-israélien grandit. Le Hezbollah a annoncé la mort de dix de ses combattants ces dernières 24 heures, ce qui porte à 25 le nombre de tués dans ses rangs depuis l’offensive du Hamas contre les colonies israéliennes le 7 octobre.
La Résistance islamique a revendiqué plusieurs tirs dans l’après-midi de lundi contre un char israélien dans la position Dhayra et l’avoir ciblé directement. Des attaques contre 5 positions israéliennes ont eu lieu ce lundi : Miskefaam, Kherbet al-Manara, Richa, Harmoun et Ramieh avec les armes appropriées.
Donald Trump a essuyé une pluie de critiques, jeudi 12 octobre, de la part du président américain Joe Biden et de certains de ses rivaux républicains pour avoir qualifié le Hezbollah, bête noire d’Israël et allié du Hamas, de « très intelligent ».
Très mesuré dans ses réactions, le Hezbollah libanais n’en est pas moins prêt à toutes les éventualités. Réagissant aux appels du pied faits par l’ambassadrice américaine à Beyrouth en vue de dissuader la résistance libanaise contre toute action contre l’entité sioniste, ses combattants n’ont pas hésité la mort de trois des leurs depuis le lancement du Déluge d’Al-Aqsa. Dans un communiqué, le Hezbollah réagit à la démonstration de force US dans la région.
A Beyrouth, plusieurs agences diplomatiques ont transmis des menaces et des avertissements américains mettant en garde contre l’ingérence du Hezbollah dans la guerre en cours en Palestine occupée, a indiqué mercredi le quotidien libanais al-Akhbar. Le Hezbollah a réagi à sa manière.
A l’occasion de la célébration de la « seconde libération », celle qui a permis l’éradication des groupes takfiristes qui ont attaqué le Liban entre 2012 et 2017, le secrétaire général du Hezbollah a prononcé un discours à destination des USA et d’Israël.
Les médias israéliens ont diffusé une vidéo montrant des jeunes cagoulés qui marchaient le long de la barrière de barbelés qui sépare le Liban de la Palestine occupée, assurant que ce sont des combattants du Hezbollah. Ils ont indiqué que les images ont été prises par un soldat israélien, non loin de la colonie Doviv en Haute Galilée.
Des images vidéo de 27 secondes ont semé la panique parmi des observateurs israéliens. Diffusées sur Twitter par le correspondant d’al-Manar, elles ont montré une délégation militaire israélienne de haut rang, conduite par Herzi Halevi, chef d’état-major, dans l’avant-poste cheikh Abbad, en face de la localité libanaise Hola au sud du Liban. Il était accompagné du major-général Ori Gordin, commandant du Commandement du Nord de l’armée israélienne, du chef de la Brigade de Galilée et d’autres.
Quelques jours après l’organisation à la frontière libano-palestinienne de manœuvres militaires auxquelles les médias ont été conviés, le secrétaire général du Hezbollah a mis en garde les dirigeants israéliens de ne point commettre une erreur d’évaluation pouvant les entrainer dans « une guerre totale ».
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