L’Iran a déclaré lundi que la conclusion d’un accord dans les négociations sur le nucléaire iranien serait possible après la visite de l’envoyé de l’Union européenne (UE), si les Etats-Unis décident de compenser ce qu’ils ont pris au peuple iranien.
Hossein Amir-Abdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères, a accusé dimanche les États-Unis de chercher à «imposer de nouvelles conditions» lors des pourparlers de Vienne sur le rétablissement de l’accord nucléaire de 2015.
Les Etats-Unis ont affirmé, lundi 21 mars, être «prêts à prendre des décisions difficiles» pour sauver l’accord visant à garantir la nature pacifique du nucléaire iranien, tout en soulignant qu’ils se préparaient aussi à un éventuel échec des négociations.
« Deux sujets » sont encore à régler avec les États-Unis en vue de parvenir à un accord sur le nucléaire iranien, a déclaré mercredi Hossein Amir-Abdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères.
Des sources iraniennes bien informées ont réfuté les propos de Josep Borell, responsable des Affaires étrangères de l’Union européenne, selon qui le texte final de l’accord nucléaire est désormais prêt. Alors que les pourparlers de Vienne ont connu une nouvelle pause décrétée
Le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé qu’un appel téléphonique avait eu lieu jeudi après-midi entre Hussein Amir Abdullahian, chef de la diplomatie iranienne, et Josep Borrell, commissaire européen aux Affaires étrangères au cours duquel ils ont discuté des résultats des pourparlers nucléaires de Vienne.
Les diplomates européens qui négocient à Vienne sur le dossier nucléaire iranien vont retourner dans leurs capitales respectives pour des consultations, a annoncé vendredi la cheffe de la délégation britannique, estimant un accord à portée de main.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a estimé, mercredi 2 mars, lors d’une visite en Israël qu’un accord sur le nucléaire iranien ne pouvait « plus être reporté » indéfiniment, au moment où des discussions se tiennent à Vienne pour ressusciter le pacte avec Téhéran.
Les négociations à Vienne pour relancer l’accord sur le nucléaire iranien ont atteint un stade «critique» et quelques questions «importantes» restent à régler, a estimé Hossein Amir-Abdollahian, chef de la diplomatie iranienne.
Fermement opposé à l’accord sur le nucléaire iranien, qu’il voit comme un facteur d’instabilité, le Premier ministre israélien a fait savoir que Tel Aviv se gardait toute «liberté d’action» vis-à-vis de Téhéran, même si l’accord venait à être signé.
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