« Il n’y a pas de texte final de l’accord nucléaire, comme l’a affirmé Borrell. Il y a encore deux ou trois sujets principaux et secondaires en suspens. Il n’y aura pas d’accord tant que les Américains et les Européens n’ont pas pris de décisions politiques sur ces questions », ont assuré des sources iranienne fiables à l’agence de presse iranienne Tasnim news.
Sur sa page Twitter, J. Borrell avait écrit vendredi 11 mars : « En tant que coordinateur, je continuerai avec mon équipe à dialoguer avec tous les participants du JCPOA et les États-Unis pour surmonter la situation actuelle et parvenir à un accord final. Le texte final de l’accord est déjà prêt ».
Selon Tasnim news, « le principal problème des pourparlers de Vienne est lié aux sanctions contre les individus, les entreprises et les institutions qui jouent un rôle actif dans les avantages économiques de l’Iran de tout accord ».
Ajoutant que « depuis le début des négociations, l’Iran a exigé que ces individus, institutions et entreprises soient retirés de la liste rouge, mais la partie américaine a utilisé à plusieurs reprises divers stratagèmes pour reporter (la discussion sur cette question) , ou s’y soustraire ou la lier à des problèmes au-delà de l’accord nucléaire ».
Une précision a été fournie sur le cœur du dilemme par Mahmoud Abbaszadeh, porte-parole de la commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du parlement iranien, qui a insisté ces derniers jours sur la nécessité que l’Europe et les États-Unis « retirent les Gardiens de la révolution iraniens de la liste des terroristes ». Donald Trump, président US qui a tourné le dos à l’accord avec l’Iran, avait placé le CGRI sur la liste noire des organisations terroristes. C’était en 2019.
Commentant la suspension des pourparlers de Vienne, Saïd Khatib Zadeh, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a tweeté vendredi qu’elle est provisoire et destinée à résoudre les questions en suspens pour parvenir à un texte final.
Hussein Amir-Abdollahian, ministre iranien des AE, avait annoncé jeudi que l’Iran refuse les revendications américaines liées à l’opinion publique américaine. « S’il faut qu’il y ait des revendications d’opinion de publique américaine, l’Iran aussi pourrait en avoir des dizaines liées a son opinion publique », a-t-il affirmé, estimant que ceci est la preuve que l’administration US ne veut pas sérieusement parvenir à régler les contentieux.
Les négociations ont connu récemment un coup de froid lorsque Serguei Lavrov, chef de la diplomatie russe, a réclamé des garanties écrites de la part des Etats-Unis que les sanctions qui visent son pays sur fond de la crise ukrainienne « ne toucheront pas à notre droit à une libre et entière coopération commerciale, économique, d’investissement et technico-militaire avec l’Iran ». Les Etats-Unis n’ont pas donné ce genre de garanties alors qu’ils multiplient les sanctions à l’encontre de la Russie.
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