Le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que « si le réalisme régit le comportement de toutes les parties, nous serons sur le point de parvenir à un bon et solide accord », ajoutant qu’ »il n’y a aucune justification logique à certaines nouvelles exigences de Washington, qui contredisent sa position pour parvenir à un accord. »
H. Amir Abdullahian a expliqué que « Washington ne peut pas nous transmettre chaque jour un nouveau message à travers les Européens, sous prétexte de faire pression sur l’opinion publique », soulignant que « certaines questions liées à nos héros nationaux ne sont pas négociables ».
Pour sa part, le commissaire européen aux Affaires extérieures, a déclaré que « les pourparlers sur le nucléaire de Vienne ont atteint un moment critique », notant que « nous avons besoin de plus de flexibilité, de la part des États-Unis et de l’Iran dans l’échange de messages, afin de surmonter le délai ». J.Borrell a ajouté que « la question des garanties économiques est importante pour l’Iran, et nous soutenons son obtention ».
Mahmoud Abbaszadeh, porte-parole de la commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du parlement iranien, a souligné que « chaque pays poursuit ses intérêts concernant l’accord nucléaire, y compris la Russie ». Il a poursuivi que « l’Europe et les États-Unis devraient retirer les Gardiens de la révolution iraniens de la liste des terroristes ».
Une source iranienne bien informée avait annoncé jeudi, que « trois ou quatre questions majeures et mineures sont toujours en suspens dans les pourparlers de Vienne sur les garanties et les sanctions ».
Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré que « les espoirs s’estompent sur la conclusion d’un accord pour relancer l’accord nucléaire de 2015 entre l’Iran et les puissances mondiales », appelant « toutes les parties à adopter une position responsable ».
« Nous sommes préoccupés par les risques de retards supplémentaires dans la possibilité de conclure un accord. Avec nos partenaires du trio européen, nous appelons toutes les parties à adopter une approche responsable et à prendre toutes les décisions nécessaires », a déclaré Anne-Clair Logender, porte-parole du département d’Etat US.
Plus tôt dans la journée, Ibrahim Raisi, président iranien, a affirmé que son pays « ne se retirera pas des lignes rouges dans les négociations en cours à Vienne », notant que « le gouvernement cherche avec force dans les pourparlers de Vienne à lever les sanctions imposées à l’Iran, car il s’efforce à renforcer les relations avec tous les pays et à trouver un équilibre dans la politique étrangère du pays ».
De son côté, Ali Shamkhani, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, avait souligné jeudi que « les pourparlers sur le nucléaire se compliquent à chaque fois que Washington refuse de prendre une décision politique ».
Dans un tweet sur son compte, il a ajouté que « le désir de Washington de conclure un accord rapide signifie qu’il n’a pas l’intention de conclure un accord nucléaire solide ».
Par ailleurs, Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche, a déclaré que si on était « sur le point de parvenir à un accord » avec l’Iran, « la dernière phase des négociations est la plus difficile ».
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