La Résistance islamique en Irak a confirmé que l’opportunité qu’elle a donnée à l’occupation américaine de quitter l’Irak n’avait pas été prise au sérieux, malgré ses médiations avant sa défaite en 2011.
Abou Baqir al-Saadi, haut-cadre des Brigades du Hezbollah en Irak, connu sous le nom de Abou Baqir Diyala, a été tué lors d’une attaque américaine visant une voiture civile à l’est de la capitale Bagdad. L’Irak a fustigé jeudi cette frappe de drone US. Bagdad accuse la coalition antijihadiste menée par Washington au Moyen-Orient d’être devenue un « facteur d’instabilité ».
Un haut responsable sécuritaire iranien a visité Bagdad au lendemain de l’agression américaine contre le Hachd al-Chaabi. Ali Akbar Ahmadian, secrétaire général du Conseil suprême de sécurité nationale en Iran, a été reçu à cette occasion par Mohammad Shiaa Al-Sudani. Le Premier ministre irakien, a affirmé lundi que son pays s’efforce de « parvenir au calme » dans la région. En exigeant notamment un échéancier pour le départ des troupes US d’Irak.
Une attaque a ciblé, lundi 5 février, une des bases US en Syrie. Dans un communiqué, les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par Washington dans leur rébellion contre Damas, ont rendu compte d’une attaque à l’aube, sur l’Académie de formation située dans le champ pétrolier al-Omar à l’est de la province de Deir Ez-Zor, au cours de laquelle 6 miliciens kurdes ont été tués. Samedi dernier, la même région avait été ciblée par des missiles.
L’armée américaine a réalisé vendredi des frappes en Syrie, après la mort de trois militaires américains en Jordanie dans une attaque attribuée par Washington à des groupes soutenus par l’Iran, ont annoncé des médias américains. Moscou dénonce et appelle à la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le mouvement irakien Al-Noujaba a annoncé vendredi qu’il comptait poursuivre les attaques contre les troupes US au Moyen-Orient, malgré les menaces de représailles brandies par Washington après la mort de trois de ses soldats en Jordanie.
La Résistance islamique en Irak a annoncé le ciblage, jeudi, du port de Haïfa dans les territoires palestiniens occupés à l’aide de drones. Comme elle a réaffirmé la poursuite de ses opérations contre les cibles de l’occupation.
Les Brigades du Hezbollah faisant partie de la résistance islamique en Irak ont annoncé mardi « suspendre » leurs opérations militaires contre les troupes américaines. Cette annonce intervient après que Washington ait promis des représailles après l’attaque de drone en Jordanie qui a coûté la vie à trois de ses soldats.
La Résistance islamique en Irak a revendiqué, lundi, une nouvelle attaque de drone contre Israël, peu de temps après l’attaque qui a tué trois soldats américains près de la frontière entre la Syrie et la Jordanie, rapporte Al Jazeera. Elle a déclaré avoir lancé l’attaque de drone sur des « terres occupées en Palestine » pour soutenir les Palestiniens, sans préciser où ni s’il y a eu un impact.
Le Premier ministre irakien a donné samedi 27 janvier le coup d’envoi du « premier round » de discussions avec Washington portant sur l’avenir de la coalition antijihadistes, Bagdad espérant une « réduction progressive » des soldats étrangers sur son sol. La résistance irakienne reste sceptique et demande à voir, avant de renoncer aux attaques contre l’armée US déployée en Irak et en Syrie. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le site Koniko, en Syrie, a été ciblé le jour même du démarrage des négociations…
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