La coordination a fermement remis en question la légitimité des conseils disciplinaires devant statuer sur les cas d’enseignants suspendus en marge de la grève nationale qui a duré près d’un trimestre. Le communiqué produit à l’occasion invite les cadres syndicaux impliqués à refuser de cautionner toute sanction à l’encontre des enseignants pour leur travail légitime et à insister sur leur réintégration sans conditions. La coordination a aussi lancé un appel à l’ensemble du corps enseignant pour continuer à collecter des fonds afin de soutenir les enseignants suspendus, garantissant ainsi le maintien de leurs salaires et leur fournissant le soutien nécessaire.
Les enseignants contractuels ont également confirmé leur intention de boycotter le système Massar ainsi que toutes les activités connexes, tout en refusant les visites en classe des inspecteurs et les formations relatives aux rôles d’enseignant accompagnateur et principal.
La coordination a vivement condamné les sanctions infligées à de nombreux enseignants, allant des avertissements aux réprimandes, pour avoir exercé leur droit légitime de grève et de protestation. Et exigé le retrait de ces sanctions de leurs dossiers personnels, ainsi que des sanctions similaires contre les enseignants suspendus de la saison précédente pour leur participation à la non-remise des notes.
Enfin, la coordination a confirmé son engagement à poursuivre la lutte pour l’abrogation du plan de contrat et de son cadre législatif associé, tout en insistant sur la demande d’intégration dans la fonction publique. En outre, elle a appelé à commémorer le 1er mai tout en maintenant la pression pour atteindre ces objectifs.