Environ 100 membres de l’armée américaine ont pris part à une forme d’ « activité extrémiste interdite » durant l’année écoulée, a annoncé le Pentagone lundi 20 décembre en présentant ses nouvelles directives à l’intention des militaires.
Une enquête menée par le New York Times a levé le voile, samedi, sur les frappes de drones privilégiées depuis 2014 par l’armée américaine dans sa guerre contre les groupes djihadistes en Afghanistan, Irak et Syrie. Renseignements défaillants, dommages collatéraux inévitables et assassinats par milliers émaillent ce récit pour le moins scandaleux !
Une nouvelle tentative de tests du missile hypersonique américain a échoué le 15 décembre, indique The Drive, citant un haut gradé de l’armée des États-Unis. L’origine de cet échec est inconnue. Les fois précédentes, l’engin avait connu des problèmes de propulseur et de moteur.
Des roquettes ont été tirées contre une zone où sont stationnées les forces américaines, près du champ pétrolier Omar à Deir ez-Zor. Il ne s’agit pas de la première opération du genre puisque d’autres attaques avaient ciblé les campements américains dénoncés par Damas.
A 20 jours de la date butoir du retrait des forces américaines d’Irak, rien n’augure qu’elles vont réellement se retirer. Il semble que c’est seulement leur mission qui va changer. Comme en attestent les déclarations des responsables irakiens qui rendent acte de « la fin de leur mission de combat », de sa mutation en une mission de « conseils et de formation », tout en restant circonspects sur le chiffre des effectifs qui vont rester sur place.
En l’espace de quelques jours, l’US Army, dont la présence en Syrie a été constamment décriée par Damas, a subi plusieurs attaques. Après l’explosion d’engins ayant endommagé deux véhicules logistiques US, c’est au tour de la base Al Tanf d’être ciblée.
La flotte US a annoncé l’entrée d’un de ses vaisseaux en mer Noire, dans un contexte de vive tension entre l’Occident et la Russie dans cette région. Moscou avait déjà dénoncé, ces dernières semaines, les manœuvres de navires américains.
Les Etats-Unis ont affirmé, samedi 20 novembre, être toujours prêts à déployer des « forces importantes » au Moyen-Orient, répondant à des interrogations sur leur volonté de recourir, si nécessaire, à l’option militaire dans la région.
L’administration Biden a passé à la trappe la proposition du sénateur pro-Polisario Jack Reed, du parti Démocrate, voulant conditionner le financement de programmes de coopération militaire avec le Maroc à son acceptation d’un plan de paix au Sahara occidental.
Le New York Times a révélé que l’armée US a bombardé un groupe de civils et tué 70 personnes en Syrie en mars 2019. Le commandement central a quant à lui invoqué la «légitime défense» établie par une enquête militaire.
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