Les alliés de Washington au sein de l’alliance atlantique mesurent à quel point l’échec a été cuisant en Afghanistan. Après vingt ans de guerre, seule Angela Merkel, chancelière allemande, reconnait la défaite de l’OTAN alors que Joe Biden, actuel locataire de la Maison Blanche, justifie le retrait US par le désir américain de ne pas faire la guerre à la place des Afghans. A Paris, le Président français se soucie du danger terroriste. A Moscou qui se prépare à endiguer tout danger, c’est l’expectative alors qu’à Pékin, l’establishment chinois entend normaliser ses relations avec le nouveau pouvoir. Du côté de Téhéran, la défaite US représenterait une « opportunité » pour la paix dans la région… Les yeux restent braqués sur un pays livré aux Taliban, le retour des islamistes au pouvoir à Kaboul nourrissant moult inquiétudes.