Le groupe, fondé en 1983, a révélé que le démarrage de ces activités faisait suite à une réunion tenue à Rabat avec l’Office national des hydrocarbures et des minéraux (ONHYM), la Nigerian National Petroleum Company Limited et Fundasol/ETAFAT.
N-Sea, fournisseur de solutions sous-marines basé aux Pays-Bas, a quant à lui annoncé en août dernier avoir lancé l’inspection des fonds marins pour soutenir le développement du projet de gazoduc. Sa zone d’opérations s’étend à l’Afrique de l’Ouest.
En novembre dernier, Ekperekpe Ekpo, ministre d’Etat nigérian chargé des ressources pétrolières, avait annoncé que le projet de gazoduc entre le Nigeria et le Maroc, visant à relier le marché européen, devrait débuter en 2024. Le gaz devrait être acheminé vers l’Europe via les pays participants au chantier, notamment le Nigeria, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc.
A cet effet, quatre protocoles d’accord ont été signés en juin 2023, pour garantir l’avancement de ce projet évalué à 25 milliards de dollars.