Yemen

La tension en mer Rouge prend une autre dimension avec le ciblage par les forces yéménites de bâtiments de l’US Navy par des missiles. Un destroyer a même été touché, assure l’armée de Sanaa. Face à cela, la France qui n’a pas intégré la coalition montée par Washington contre le Yémen a décidé de renforcer sa présence dans la zone par l’envoi d’une nouvelle frégate. Tout cela se déroule alors que les Houthis ont envoyé une délégation à Moscou appelant à la fin de la guerre contre les Palestiniens à Gaza.

Lors d’une rencontre avec son homologue indien, le chef de la diplomatie iranienne a exhorté le Royaume-Uni et les États-Unis à arrêter leurs attaques sur le Yémen, en précisant que les Houthis poursuivraient leurs opérations en mer Rouge tant que l’aide humanitaire ne serait pas acheminée à Gaza. Un vraquier battant pavillon maltais a été visé par un missile tiré depuis le Yémen et l’US Navy assure, de son côté, avoir mené d’autres frappes contre plusieurs sites militaires yéménites.

De nouvelles explosions ont secoué la ville de Hodeida au Yémen. Ces attaques, précédées d’un survol d’avions américains, interviennent au lendemain d’une attaque non reconnues sur la même ville portuaire. Les médias locaux avaient signalé la veille des frappes visant les sites houthis. En réaction, deux navires ont été touchés par des missiles lundi dans la mer Rouge, selon l’agence de sécurité maritime britannique (UKMTO). Le général Yahia Saree, porte-parole de l’armée yéménite a assuré, dans un communiqué, que les forces de Sanaa ont tiré des missiles contre un bâtiment américain au large d’Aden. Les missiles ont fait mouche, a-t-il assuré tout en rappelant que les unités militaires déployées par Washington et Londres dans la région sont désormais considérées comme des cibles ennemies.