Des médias marocains qui citent des sources judiciaires reviennent sur les chefs d’accusation et rappellent qu’une vingtaine des prévenus sont maintenus en détention préventive. Abdenbi Bioui est poursuivi, « entre autres, pour faux en écriture publique, faux et usage de faux, extorsion de fonds, falsification, participation à une entente en vue de la détention, l’exportation et la commercialisation de drogues, recel, usage de faux en écriture publique, faux témoignages, mise en service de véhicules sans immatriculation, complicité et tentative d’exportation de stupéfiants sans autorisation des autorités compétentes », indique-t-on. Alors que Said Naciri est poursuivi, « pour faux en écriture publique avec usage de faux, escroquerie, faux et usage de faux, recel d’objets obtenus à l’aide de délits, manipulation et falsification de chèques, tentative d’exportation et de commercialisation de drogues sans autorisation, importation de devises étrangères sans autorisation des autorités compétentes, trafic d’influence, facilitation de l’usage de drogues et participation à une entente en vue de la détention, du transport et de la commercialisation de drogues ».
Le juge d’instruction près la Cour d’appel de Casablanca avait ordonné la poursuite en état d’arrestation des deux chefs de file pour leur implication présumée dans le réseau de trafic international de drogue baptisé « Escobar du Sahara ».