Opinion

Jamais les Palestiniens n’ont commémoré l’anniversaire de la Nakba dans ces conditions géopolitiques aussi singulières précipitées par l’opération osée du Hamas le 7 octobre dernier. L’Opération Déluge d’Al-Aqsa a en effet permis à l’axe de la résistance, patiemment tissé au fil des ans, de se matérialiser sur le terrain. C’est-à-dire face à l’occupant israélien et à son soutien occidental, les USA en tête. De l’Irak au Yémen, en passant par la Syrie et le Liban, la résistance palestinienne est soutenue par le feu.

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Les sorties quasi concomitantes du leader du PJD et de son rival du RNI, les deux implorant la clémence de Dieu, ont soulevé nombre d’interrogations au sein de l’opinion publique. Si Abdelilah Benkirane qui affiche une dévotion à fleur de peau a tenté d’expliquer à sa manière le dramatique séisme qui vient de frapper le pays, c’est-à-dire à l’aune de l’éloignement du peuple des préceptes de l’Islam, Aziz Akhannouch qui baigne, lui, dans le libéralisme sauvage, a tenté d’effacer l’empreinte de l’homos marocain dans ce qui vient de secouer le pays en implorant la clémence divine. L’un comme l’autre a été tenté d’évacuer sa culpabilité avérée sur l’au-delà. Une ruse qui ne saurait détourner l’attention sur les véritables coupables !
Par Allal El Maleh

L’organisation de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) déplore la mort de quatre de ses dirigeants dans le Sahel. Cette annonce a suscité plusieurs interrogations sur les liens avérés du Polisario avec de nombreux groupes terroristes et du crime organisé. Ces liens ont été dénoncés à plusieurs occasions par les experts des Nations Unies, de l’UE et du centre d’étude spécialisé dans la sécurité et la stabilité au Sahel. Le Polisario est désormais considéré comme organisation terroriste.

Loin de toute polémique stérile, en tout état de cause, incompatible au regard de données scientifiques, rationnelles et documentées, incompatibles avec des paroles ou des affirmations prononcées à la légère ou gratuites, il faut bien reconnaître que l’APS (Agence de Presse Service), comme à son habitude, a travesti sa réponse à ceux qui évoquent la question du Sahara oriental intimement lié à l’histoire des prestigieuses dynasties du grand Maghreb amazigh, arabe, africain et civilisationnel. En effet, le message de l’agence officielle algérienne, proche du pouvoir, vise à falsifier une grande partie de l’histoire de la région, suivant en cela la doctrine et les orientations des historiens de la France coloniale qui se sont évertués, en leur temps, à construire une nouvelle version du Maghreb compatible avec la colonisation et les États-nations qu’elle aura voulu imposer au continent africain selon sa vision civilisatrice encore à jour au 19e et 20e siècles. Cette thèse obsolète des généraux de l’armée française coloniale est toujours à l’ordre du jour à Alger en 2023.

Afin d’y voir un peu plus clair sur les gesticulations diplomatiques et politiques entre Alger et Bamako au sujet de l’avenir du territoire de l’Azaouad (plus de 800 000 km² au nord du Mali, incluant la boucle du Niger, l’Adrar des Ifoghas, Taoudenni, Tombouctou, le Tilemsi), il est à remarquer que les deux pays, Algérie et Mali, se partagent de nombreuses similitudes.

À l’occasion du sommet de l’UA qui s’est tenu à Adis Abéba, dernièrement, le premier ministre algérien Aymane Ben Abderrahmane a déclaré solennellement que l’Algérie va accorder un milliard de dollars aux pays africains qui le désirent. Cette somme est gérée par l’Agence algérienne de coopération internationale, dirigée par l’ancien colonel du DRS Chafiq Mesbah (Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée), plume du Dieu d’Alger, le général Mohamed Médiène alias Tewfiq, dit « Rab Dzayir ».

Suite à la publication d’un rapport des services de renseignements allemands BND (Bundesnachrichtendienst), fondé sur les conclusions d’un centre de recherche turc repris par des journalistes algériens de la diaspora, la fortune des généraux algériens et du président Abdelmadjid Tebboun s’élèverait à plusieurs milliards de dollars. On est en droit de s’interroger sur les conditions de cet enrichissement illicite et illégal et sur le silence de plusieurs organisations internationales spécialisées dans la transparence et la lutte anti-corruption, comme Transparency International, Amnesty International, Human Rights Watch ou l’Iaac (International Association Against Corruption).