Ramtane Lamamra, chef de la diplomatie algérienne, a donné lecture, lundi, au discours réservé par son pays à la 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU. La question du Sahara occidental y a figuré en bonne place. Avec les mêmes thèses éculées.
Nasser Bourita, a reçu mardi à Rabat, le Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental et chef de la MINURSO, Alexander Ivanko, indique le ministère des Affaires étrangères sur Twitter. La réunion intervient presque quatre semaines après la nomination par Antonio Guterres du Russe à ce poste.
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a entamé mardi des consultations auprès des membres du Conseil de Sécurité pour la nomination de l’italo-suédois, Staffan de Mistura, en tant que son envoyé personnel pour le Sahara.
Omar Hilale, représentant permanent du Maroc aux Nations unies, a répété lundi l’argument selon lequel une équivalence existe entre les différends dans le territoire du Sahara occidental, tenu par le Maroc et la région de Kabylie en Algérie.
Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a nommé le Russe Alexander Ivanko en tant que représentant spécial pour le Sahara et chef de la MINURSO.
Le président mauritanien a réitéré la «position neutre positive» de son pays sur la question du Sahara occidental. Une attitude qui, selon le chef de l’État mauritanien, permet à son pays de rapprocher les parties. L’équidistance autoproclamée par Nouakchott pèche par sa fragilité évidente. Surtout qu’elle place le Maroc dans la même case que la prétendue RASD…
En déplacement à Addis-Abeba dans le cadre de la « médiation » que l’Algérie déploie pour atténuer la tension nourrie par le barrage de la Renaissance, le chef de la diplomatie algérienne a mis à profit son voyage pour rencontrer Bankole Adeoye, commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité auprès de l’Union africaine. Ramtane Laamamra n’aura pas réussi à se jouer de la vigilance de son hôte nigérian pour l’amener à évoquer le dossier saharien.
La justice espagnole a classé l’affaire de génocide impliquant le chef du Polisario, Brahim Ghali, sur la base d’une plainte. Les charges ont été abandonnées, dans le cadre de ce procès, pour manque de preuves.
Joey Hood,Secrétaire d’État adjoint aux Affaires du Proche-Orient, a réaffirmé la position inchangée des États Unis d’Amérique vis-à-vis de la souveraineté marocaine sur le Sahara, notant que « ce qui a changé, c’est l’énergie et l’investissement des USA pour résoudre ce conflit». Dès lors, « Americais back », slogan cher à Joe Biden, s’accommoderait mal des « prises de risque » propres à l’administration Trump et à sa diplomatie.
A l’heure où l’Algérie multiplie les manœuvres anti-marocaines dans le dossier du Sahara, preuve en est la cérémonie organisée pour l’ambassadeur du Polisario venu présenter au Palais Al Mouradia ses lettres de créance, les responsables de la diplomatie US semblent de moins en moins enclins d’afficher la position adoptée franchement par leur pays en reconnaissant la marocanité du Sahara. De passage à Alger, Joey Hood s’est contenté de rappeler des lieux communs…
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