La tenue de ces entretiens entre le ministre et le nouveau chef de la MINURSO est un indicateur de la volonté du Maroc de maintenir le fil du dialogue avec la mission onusienne, comme ce fut le cas du temps du Canadien Colin Stewart, dont le mandat a expiré en juillet dernier.
Un dialogue qui a permis à Rabat, avec l’aide du secrétaire général de l’ONU, de gagner des points portant notamment sur les lieux des réunions entre les représentants de la MINURSO et les membres du Polisario.
En effet, le Maroc a réussi à convaincre la mission onusienne d’éviter toute réunion avec le mouvement de Brahim Ghali dans les zones tampons, telles que Bir Lahlou et Tifariti, considérées par le Polisario comme des «territoires libérés».