A l’issue de sa rencontre avec le commissaire africain, le patron de la diplomatie algérienne a affirmé sur Twitter avoir profité de l’occasion pour passer«en revue les principaux conflits et crises dans le continent ainsi que les perspectives de leur règlement ». L’entretien a été l’occasion pour R. Laamamra de «réitérer le soutien et la disposition de l’Algérie à contribuer efficacement au renforcement des efforts pour relever les différents défis et consacrer le principe de solutions africaines aux problèmes africains», précise-t-il. Sans plus.
Quoi qu’il en soit, B. Adeoye, a rappelé, en fin diplomate qui sait à quoi la diplomatie algérienne carbure en Afrique, comme ailleurs, la liste des sujets abordés à cette occasion. «Nous avons discuté d’un éventail de situations politiques et sécuritaires en Afrique : de la Libye au Sahel en passant par le Mozambique et les perspectives de leur règlement», indique son tweet.
Une fois de plus, le diplomate nigérian a évité d’évoquer la question du Sahara occidental. Pour rappel, depuis sa prise de fonction en mars dernier à la tête de l’organe « stratégique » de l’U.A, B. Adeoye n’aborde absolument pas le différend lors de ses réunions avec des officiels algériens. Le 16 avril 2021, en recevant Salah Francis El Hamdi, ambassadeur algérien en Ethiopie, le commissaire de l’UA ne s’est pas épanché sur le dossier saharien qui relève de l’ONU…
