Le président américain Joe Biden a appelé, jeudi 10 février, les citoyens américains à quitter l’Ukraine « maintenant » en raison du risque accru d’une invasion russe, en avertissant que la situation pouvait « vite s’emballer ».
Les négociations entre Kiev, Moscou, Berlin et Paris sur le règlement du conflit dans l’est de l’Ukraine, ont repris. Pour Dmitri Kozak, négociateur russe, les discussions qui portent sur la mise en œuvre des accords de Minsk en sont toujours «à la case départ».
Joe Biden s’est encore emmêlé les pinceaux en confondant l’Afghanistan avec l’Ukraine et l’Irak, lors d’un entretien télévisé. En parallèle, lors de sa rencontre avec Sergueï Lavrov, à Moscou, la cheffe de la diplomatie britannique a confondu des villes russes avec des cités ukrainiennes.
Emmanuel Macron, qui a lié sa candidature à une baisse des tensions en Ukraine, a affirmé avoir obtenu un engagement de Moscou dans ce dossier. Sauf que le Kremlin a démenti tout accord, soulignant que Paris n’était pas l’interlocuteur approprié.
Joe Biden a affirmé lundi que le gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne prendrait fin si le Kremlin choisissait de lancer une nouvelle invasion militaire de l’Ukraine.
En cas de nécessité de mener une mission d’évacuation, Washington pourrait envoyer ses troupes en Ukraine, a déclaré mercredi 2 février John Kirby, porte-parole du Pentagone. Tous les subterfuges sont bons à utiliser par Washington ?
Le président français a annoncé mercredi qu’il allait s’entretenir de la crise autour de l’Ukraine avec son homologue américain Joe Biden «dans les prochaines heures» et qu’il n’excluait pas de se rendre à Moscou pour discuter de ce dossier.
Sur fond des tensions qui ne faiblissent pas autour de l’Ukraine, les responsables des républiques autoproclamées du Donbass dénoncent les activités occidentales visant à implanter sur le sol des spécialistes militaires et des mercenaires.
En se préparant à l’invasion russe, le renseignement ukrainien a évacué des documents sensibles de Kiev vers l’ouest du pays, relate le Washington Post.
Le ministre hongrois de la Défense a exprimé son opposition au renforcement de l’OTAN sur son territoire dans le cadre des tensions entourant l’Ukraine. Il a également confirmé l’opposition de Budapest à une éventuelle adhésion à l’Alliance de Kiev.
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