La présidence espagnole de l’Union européenne suscite l’inquiétude parmi les séparatistes du Polisario et leurs mentors. « Nous avons des inquiétudes fondées. L’impression qu’il y a des tentatives de l’Espagne d’approfondir les accords illégaux entre l’UE et le Maroc », a reconnu Omar Mansour, nouveau responsable des relations au sein des séparatistes auprès de l’UE.
Bruxelles a accueilli, jeudi, la cinquième session de la commission mixte d’évaluation du protocole de pêche Maroc-Union européenne 2019-2023. Si Bruxelles entend préserver les termes ante dudit accord, Rabat exige de son côté un partenariat avec une valeur ajoutée palpable.
Le Maroc entend renouveler l’accord de pêche qui le lie à l’Union européenne sur de nouvelles bases. La diplomatie marocaine a apporté des éclaircissements sur le protocole de pêche entre le Maroc et l’Union européenne.
La Commission européenne considère « difficile » la prorogation de l’accord de pêche entre le Maroc et l’UE, qui expire le 17 juillet, a reconnu, mardi en Espagne, Virginijus Sinkevicius, Commissaire européen à l’Environnement.
A Madrid, l’offre des séparatistes concernant la pêche dans les eaux marocaines a été purement et simplement ignorée. Le ministre espagnol de la pêche n’accorde aucune importance à pareille élucubration. Autant dire que les séparatistes du Polisario peuvent toujours rêver d’ensemencer les vagues de l’Atlantique et pêcher dans les dunes de Tindouf !
A dix jours de l’expiration de l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne, le Polisario propose aux Espagnols des licences dans les eaux au large du Sahara occidental.
Luis Planas, ministre espagnol de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, a assuré que l’expiration imminente de l’accord de Partenariat dans le domaine de la pêche durable (APPD) entre le Maroc et l’Union européenne occupera une place centrale dans les discussions de la présidence espagnole du Conseil de l’UE. C’était à Rome où le responsable espagnol a rencontre Mohamed Seddiki, son homologue marocain.
A l’approche de la date-butoir du 17 juillet relative à l’expiration de l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne (UE), le Polisario tente de surfer sur la vague en exigeant une contrepartie financière de l’ordre de 4 milliards d’euros. Alors que VOX s’alarme quant au sort réservé aux 500 familles andalouses qui vient de l’activité de pêche dans les eaux marocaines.
A l’issue du mois de mai 2023, les débarquements de la pêche côtière et artisanale reculent de -11% en y-o-y à 422 205 Tonnes.
L’accord de Partenariat dans le domaine de la pêche durable (APPD) entre l’Union européenne (UE) et le Maroc est sur le point d’expirer le 17 juillet prochain. Sa non-reconduction préoccupe l’Andalousie dont 47 chalutiers sont déployés dans les zones maritimes marocaines.
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