Le site américain Essa news a affirmé que les récentes menaces proférées par le Hezbollah à l’encontre des forces américaines déployées dans la mer méditerranée sont « loin d’être de la rhétorique vide de sens ».
La Résistance islamique du Hezbollah libanais continue depuis le 8 octobre de viser quotidiennement les positions israéliennes frontalières avec le Liban. Elle en a revendiqué jeudi 14 ces dernières 48 heures. Les opérations sont menées, assure-t-on, « en soutien à notre peuple résistant dans la bande de Gaza ».
Les médias israéliens ont rapporté mercredi « qu’Israël connait la pire des situations depuis sa création en termes de conditions d’ouverture d’une guerre sur le front nord contre le Hezbollah ».
Le secrétaire général du Hezbollah a affirmé samedi que l’agression en cours à Gaza constitue un développement dangereux, majeur et exceptionnel. Louant les opérations de résistance menées depuis divers fronts contre Israël et son soutien US, il a aussi salué la bravoure dont fait preuve la résistance palestinienne à Gaza. Rappelant que l’élan solidaire du Liban se maintiendra et gagne en force, comme en témoignent les dernières opérations où de nouvelles armes ont été utilisées.
Le Brésil a exprimé jeudi son mécontentement après des déclarations israéliennes sur une opération menée par la police brésilienne pour déjouer de présumés projets d’ « attaques terroristes », qui ont abouti à deux arrestations.
Avigdor Lieberman, ancien ministre israélien de la Sécurité, a déclaré que « personne ne retournera dans le nord, y compris (dans la colonie de) Metulla, lorsqu’il verra des membres du Hezbollah à la frontière ».
Les États-Unis ont appelé le Hezbollah à ne pas « profiter » de la guerre entre Israël et le Hamas.« Nous et nos partenaires avons été clairs : le Hezbollah et les autres acteurs – étatiques ou non – ne devraient pas essayer de profiter du conflit en cours », a déclaré un porte-parole du Conseil national de sécurité.
Les combattants du Hezbollah ont adressé le 1er novembre un message de soutien aux forces du mouvement islamiste gazaoui.
Amnesty International a affirmé mardi dans un communiqué « qu’Israël utilise des obus d’artillerie dans le sud du Liban qui contiennent du phosphore blanc incendiaire, interdit selon le droit international », soulignant « qu’ils ont visé des zones résidentielles ».
Antony Blinken, secrétaire d’État US, effectuera vendredi sa deuxième visite en Israël en temps de guerre. Un déplacement voulu « régional » qui intervient le jour même où Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah, fera une sortie médiatique très attendue par les acteurs mondiaux, mais aussi par les observateurs.
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