Washington va un pas plus loin dans son soutien à Taïwan. En effet, pour la première fois, le gouvernement Biden a approuvé, mercredi 30 août, une aide militaire directe à Taipei. Pékin fulmine.
Gina Raimondo, secrétaire américaine au Commerce, s’est rendue dimanche à Pékin et Shanghai pour rencontrer de hauts responsables chinois. Une visite de quatre jours qui doit s’achever mercredi. Un déplacement de haute importance alors que les relations entre les deux pays sont toujours tendues en raison de nombreux sujets, de Taïwan à la mer de Chine, en passant bien sûr par le commerce.
La Chine a une nouvelle fois condamné, mardi, la décision japonaise qualifiée « d’arbitraire » de rejeter les eaux de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima dans l’océan Pacifique. L’opération prévue jeudi est sans danger pour la santé et l’environnement, assure Tokyo. Tel n’est pas l’avis de nombre de pays voisins.
La Chine a lancé samedi de nouvelles manœuvres militaires autour de Taiwan. Des exercices qui font suite à une escale du vice-président taiwanais aux États-Unis. Les autorités chinoises parlent de « sévère mise en garde ».
Des exercices conjoints sino-russes ont débuté vendredi 18 août. Ils doivent se prolonger jusqu’au lundi 21 août. Ces manœuvres qui concernent une zone comprise entre la péninsule coréenne, le Japon et Taïwan, ont été lancées le jour même où un sommet tripartite a réuni, à Camp David, responsables américains, japonais et sud-coréens.
La Chine a promis dimanche « des mesures fermes et énergiques » face à la visite aux États-Unis de William Lai, vice-président de Taïwan, territoire insulaire revendiqué par Pékin.
Le Président algérien, en visite d’État en Chine, a annoncé que Pékin allait investir 36 milliards de dollars dans son pays. Il a appelé à cibler davantage « des domaines vitaux, tels que l’agriculture, l’énergie, l’agroalimentaire et l’industrie pharmaceutique ».
Wang Yi, chef de la diplomatie chinoise, a souligné mercredi 19 juillet, lors de sa rencontre avec Henry Kissinger, ex-secrétaire d’État américain à Pékin, « qu’il est impossible de contenir la Chine ou de l’encercler », a rapporté l’agence Reuters.
Abdelmadjid Tebboune qui effectue la première visite d’un chef d’État algérien à Pékin depuis 17 ans a rencontré mardi le président chinois. « La Chine est prête à travailler avec l’Algérie pour renforcer les communications stratégiques, approfondir les échanges et la coopération », a déclaré Xi Jinping.
L’UE doit « clarifier » sa position concernant ses relations avec Pékin, a demandé Wang Yi, patron de la diplomatie chinoise, lors d’une rencontre avec Josep Borrell, chef de la politique étrangère européenne.
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