Le Président algérien, en visite d’État en Chine, a annoncé que Pékin allait investir 36 milliards de dollars dans son pays. Il a appelé à cibler davantage « des domaines vitaux, tels que l’agriculture, l’énergie, l’agroalimentaire et l’industrie pharmaceutique ».
L’Algérie qui supporte à bras-le-corps les séparatistes du Polisario a estimé jeudi que la reconnaissance par Israël de la « prétendue souveraineté » du Maroc sur le territoire disputé du Sahara occidental est une « violation flagrante » du droit international.
Abdelmadjid Tebboune qui effectue la première visite d’un chef d’État algérien à Pékin depuis 17 ans a rencontré mardi le président chinois. « La Chine est prête à travailler avec l’Algérie pour renforcer les communications stratégiques, approfondir les échanges et la coopération », a déclaré Xi Jinping.
À partir de lundi 17 juillet, le président algérien Abdelmadjid Tebboune entame une visite d’État en Chine. Alger souhaite un appui de Pékin pour l’adhésion au BRICS. La Chine est l’un des principaux partenaires commerciaux de l’Algérie. Cette visite en Chine qui durera cinq jours intervient quelques semaines après un séjour à Moscou.
Hossein Amir Abdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères, s’est félicité, jeudi lors d’une réunion avec les ambassadeurs des pays musulmans, de l’amorce d’une « normalisation des relations avec le Maroc », après cinq années de rupture. Une décision qui ne semble être du goût des voisins algériens.
Le président algérien a assisté, dimanche soir, dans la wilaya de Djelfa (1ère Région militaire), à «Fadjr 2023», exercice tactique avec munitions réelles. Une forme de réconciliation avec le système des généraux dont le rôle a été minoré, à Moscou, lorsque Abdelmajid Tebboune a souligné le rôle de l’ami russe dans la pérennisation de la stabilité en Algérie.
Un forum diplomatique dédié au soutien du Polisario a été organisé à Alger. Le ministère des Affaires étrangères a convié pour l’événement des pays africains et d’Amérique latine.
Abdelmadjid Tebboune a rétabli par décret le troisième couplet du Kassaman l’hymne national algérien. Ce couplet qui évoque la colonisation française est qualifié d’anti-français. Catherine Colonna, ministre française des Affaires étrangères, a estimé vendredi soir que cette décision pouvait « apparaître à contre-temps » et qu’il fallait replacer l’hymne « dans son contexte de la décolonisation ».
A l’issue de leur rencontre au sommet, jeudi à Moscou, Abdelmadjid Tebboune s’est félicité, dans une déclaration, de « la convergence de vues » entre Alger et Moscou sur le dossier du Sahara occidental, selon des médias algériens. « Les visions de l’Algérie et de la Russie coïncident également sur les développements qui se déroulent dans la région du Moyen-Orient, ainsi que ce qui se passe en Libye », a ajouté le président algérien.
Lors des travaux du Comité des 24 de l’ONU sur la question du Sahara occidental, tenu le 13 juin, diplomates marocain et algérien se sont de nouveau écharpés. Si le représentant d’Alger s’est évertué à faire du sacro-saint référendum d’autodétermination son cheval de bataille, le représentant du Royaume l’a retoqué en lui rappelant que pareilles options ont été enterrées à jamais par la communauté internationale.
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