La dernière visite en Chine d’un chef d’État algérien remonte à 2006 avec celle d’Abdelaziz Bouteflika. Le déplacement du président A. Tebboune vise à consolider « des relations solides et enracinées », selon un communiqué de la présidence de la République, et à « renforcer la coopération économique entre les deux pays ».
L’Algérie est liée à la Chine par un accord de partenariat stratégique global signé en 2014. En application de cet accord, un plan de coopération, s’étendant jusqu’en 2026, a été signé en 2022. Il porte sur plusieurs secteurs dont l’agriculture, l’énergie, la santé, les sciences et l’industrie spatiale.
Ces derniers mois, les entreprises chinoises ont décroché plusieurs projets dont l’exploitation d’une mine de fer à Tindouf, au Sud-Ouest algérien et le développement de la mine de zinc de Béjaïa, au nord.
Le président A. Tebboune devra adresser la demande d’adhésion de l’Algérie au groupe des BRICS qui comprend le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Le prochain sommet des BRICS se déroulera en Afrique du Sud, en août prochain.