Le Préside spolié de Melillia continue d’attirer les migrants désireux de partir illégalement en Europe. Forces de l’ordre marocaines et espagnoles s’allient pour rendre toute traversée impossible.
Une opération conjointe entre les services marocains et espagnols a permis l’identification et l’arrestation, mardi à Tanger, d’un présumé djihadiste qui prévoyait de commettre des attentats terroristes au Maroc en visant des sites touristiques.
Coup sur coup, des poids lourds de la politique espagnole investissent les médias ibériques pour se faire les avocats d’une normalisation sans failles avec le Maroc. Il en va ainsi pour Pedro Sánchez, Chef du gouvernement, qui a déclaré au journal«El Pais» que « l’opportunité est aujourd’hui mûre pour reconstruire les relations avec Rabat». Comme de Miguel Angel Moratinos qui, au journal El Espanol, rappelle qu’«entre le Maroc et l’Espagne, doit primer la transparence et la confiance. Avec le Maroc, il faut communiquer et dialoguer.»
Les forces de sécurité espagnoles et marocaines ont empêché, aux premières heures de ce samedi, une tentative d’entrée irrégulière de 350 migrants subsahariens à Melilla par la frontière qui sépare la ville espagnole de la ville marocaine de Beni Ansar.
Le dossier de la décolonisation des Présides de Sebta et Melillia et des iles qui s’y rattachent continue à passionner le débat entre politiques espagnols. La droite s’oppose à toute concession que la gauche serait susceptible de faire à l’endroit des revendications marocaines.
Répondant à l’annonce par SM le Roi Mohammed VI de la fin de la crise diplomatique avec l’Espagne, Von der Leyen, Présidente la Commission européenne, a souligné la nécessité aussi bien pour l’Espagne que pour l’Union européenne d’avoir de bonnes relations avec le Maroc.
José Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères, a appelé mercredi au«calme, au temps et à la discrétion» afin de permettre de consolider les relations entre l’Espagne et le Maroc et de les rendre «solides».
Le Maroc ne semble pas prêt de s’engager dans une reprise rapide de ses relations avec l’Espagne. Avant toute normalisation, plusieurs points doivent être discutés
«Le Maroc est un pays ami, nous sommes partenaires, nous sommes la frontière européenne avec le Maroc et nous jouons un rôle très important», a
Madrid cherche à tourner la page dans ses relations tendues à l’extrême avec le Maroc. Ainsi, à peine investit, le nouveau ministre espagnol des Affaires
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