Des milliers de manifestants ont battu le pavé face au Parlement tunisien « fermée pour protester contre Kaïs Saïed, qui assure les pleins pouvoirs depuis le mois de juillet. Ils dénoncent notamment un «coup d’Etat» orchestré par leur président. Ce dernier qui a eu un contact téléphonique avec Noureddine Taboubi, leader de la puissante centrale syndicale UGTT, reste sourd aux appels.
La résolution adoptée par le Parlement européen appelant à « un retour à la normalité » et l’établissement « d’une feuille de route claire » en Tunisie a provoqué la colère de Kaïs Saïed. Le Président tunisien a dénoncé ce qu’il considère « une ingérence dans les affaires interne » de son pays.
La Tunisie est en discussion avec les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite pour renflouer les caisses de l’État qui se tarissent sous l’impact d’une double crise économique et politique, selon un responsable de la Banque centrale, cité par des médias locaux.
Le sommet de la Francophonie prévu à Djerba en novembre a été repoussé à l’automne 2022. Le report a été décidé mardi 12 octobre, lors d’une réunion du Conseil permanent de l’Organisation internationale de la Francophonie, regroupant les représentants des 88 États membres et associés. La décision, est motivée par la situation politique en Tunisie.
Après onze longues semaines, le président tunisien normalise la situation avec la validation de la composition du cabinet par décret. décret. Les nouveaux ministres choisis par Najla Beouden Romdhane ont prêté serment lors d’une cérémonie, retransmise en direct, au palais de Carthage.
De nouvelles manifestations ont eu lieu, dimanche, à Tunis pour dénoncer l’immobilisme dans lequel le président tunisien Kaïs Saïed a plongé le pays. Les protestataires ont été surpris par le quadrillage sécuritaire de la manifestation. Il faut dire que le timing choisi est pour le moins surprenant à l’heure où le chef de l’Etat devait recevoir la cheffe de gouvernement qu’il a désignée pour discuter des candidatures choisies pour meubler le nouvel Exécutif.
Le président tunisien a chargé mercredi Najla Bouden, jusque-là inconnue du grand public, de former un nouveau gouvernement. C’est donc la première tunisienne à occuper un poste de cette envergure quand bien même il aurait des prérogatives réduites après le coup de force présidentiel de juillet. Kaïs Saied tente de la sorte d’esquiver les critiques de plus en plus en fortes quant à sa gestion léonine des affaires du pays.
La transition se complique pour la Révolution du Jasmin. Plusieurs centaines de personnes ont battu le pavé, le 26 septembre à Tunis, afin de dénoncer ce qu’ils estiment être un«coup d’État» mené par le président Kaïs Saïed. Répondant à un appel publié sur les réseaux sociaux, les manifestants se sont rassemblés sur l’avenue Habib-Bourguiba, qui traverse le cœur de la capitale tunisienne.
Près de huit semaines d’attente dans laquelle se morfondent les Tunisiens en attendant une hypothétique feuille de route de Kaïs Saïed, pour une réponse lapidaire du Président. Ce n’est que mercredi soir que le chef de l’Etat tunisien a affranchi son peuple de ce qu’il compte faire. Ce qui lui a valu une bronca…
Kais Saied, président tunisien, a annoncé lundi qu’il nommerait un nouveau chef du gouvernement tout en gardant en place les mesures d’exception qu’il avait décrétées le 25 juillet pour s’arroger les pleins pouvoirs.
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