Anatoly Antonov, ambassadeur de la Russie aux États-Unis, a mis en garde contre les dernières mesures occidentales concernant l’opération militaire russe en Ukraine. Pour le diplomate russe, ces mesures pourraient conduire à une confrontation militaire directe entre Washington et Moscou.
Le Maroc n’a pas participé, jeudi à New York, au vote par l’Assemblée générale de l’ONU d’une résolution décrétant la suspension de la Russie du Conseil des droits de l’Homme.
Lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban, le 6 avril, Vladimir Poutine a notamment informé son interlocuteur «de la situation concernant les négociations entre les représentants russes et ukrainiens et a également donné des évaluations de principe sur la provocation brutale et cynique du régime de Kiev dans la ville de Boutcha», selon un communiqué du Kremlin.
Dans une interview au JDD, une responsable de l’OCDE estime que le conflit en Ukraine pourrait coûter de 1 à 1,5 point de croissance en 2022. L’inflation déjà en forte hausse pourrait, elle, augmenter encore de 2 à 2,5 points de pourcentage.
Un sommet extraordinaire de l’Otan a été convoqué jeudi, jour où se tiennent également à Bruxelles un sommet du G7 et un sommet de l’Union européenne. Au cœur des discussions entre les membres de l’Alliance devrait figurer la question de l’aide militaire à fournir à Kiev, notamment les systèmes de défense anti-aérienne nécessaires pour contrer la domination dans les airs de l’armée russe.
L’Otan ne veut pas de «guerre ouverte avec la Russie», a déclaré vendredi, à l’AFP, Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’Alliance, à Antalya dans le Sud de la Turquie. Il rejoint en cela les affirmations tenues par le Président américain Joe Biden.
S’il a fermement dénoncé l’offensive militaire lancée par Vladimir Poutine en Ukraine, Josep Borell, chef de la diplomatie européenne, a reconnu que l’Occident avait «perdu des opportunités» d’un rapprochement avec la Russie.
Dans la confrontation russo-occidentale, tous les coups sont permis. Les coups bas s’entend. Si les USA et ses alliés occidentaux de l’alliance atlantique multiplient les déclarations rassurant Moscou quant à l’impossibilité d’entrer en conflit direct pour l’Ukraine, il n’en reste pas moins que d’autres motifs d’inquiétude sont là pour craindre le pire. La guerre hybride pourrait vite glisser vers un conflit mondial d’ampleur.
La crise russo-occidentale qui se manifeste à travers la guerre ouverte en Ukraine qui entame lundi son douzième jour continue à tenir en haleine les capitales mondiales. Ainsi, Mevlüt Cavusoglu, chef de la diplomatie turque, a annoncé la tenue d’une réunion trilatérale, jeudi 10 mars, à Antalya (sud) avec ses homologues russe et ukrainien, première rencontre entre les deux hommes depuis le début de la guerre, relate l’AFP. En attendant, un autre round de négociations russo-ukrainiennes est prévu en Biélorussie.
La crise russo-occidentale qui se matérialise via l’invasion russe en Ukraine évolue rapidement. Ainsi, Antony Blinken, chef de la diplomatie US, s’est déclaré en faveur d’un dialogue avec la Russie pour dégager une issue à la crise qui prend des dimensions mondiales.
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