Une nouvelle réunion des parties prenantes aux discussions visant à relancer l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien s’est tenue vendredi à Vienne, avant une « pause de quelques jours », annoncent les services de l’Union européenne et un responsable iranien. Pas d’accord d’obtenu jusqu’à présent.
L’ambassadeur d’Iran auprès des Nations Unies, Majid Takht-Ravanchi, a déclaré, que son pays poursuivra ses activités dans le domaine des missiles balistiques. Tenant à faire la part des choses, à l’heure où les négociations se poursuivent sur le programme nucléaire iranien.
Le Tehran Times a publié, mercredi 15 décembre, un article accompagné d’une carte de dizaines illustrant les cibles israéliennes établie par la République islamique. Les révélations du journal iranien ont suscité peur et appréhension à Tel-Aviv qui n’en finit pas de menacer l’Iran de représailles militaires en cas de développement de sa filière nucléaire.
Les États-Unis n’ont « aucune preuve » du développement d’un programme nucléaire militaire mené par l’Iran, a affirmé mardi 7 décembre William Burns, directeur de la CIA, lors d’une conférence organisée par le Wall Street Journal.
L’Iran a accusé la France de « déstabiliser » la région en vendant des armes aux pays du Golfe, trois jours après que la France a conclu un contrat de plusieurs milliards d’euros avec les Émirats arabes.
Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a demandé, jeudi 2 décembre, aux États-Unis la « fin immédiate » des négociations sur le programme nucléaire iranien lors d’un entretien téléphonique avec Antony Blinken, secrétaire d’État US.
Israël tente le tout pour le tout pour éviter un accord entre États-Unis et Iran. Le chef de la diplomatie israélienne était à Paris pour influencer la position française. Mais, sur ce dossier, Israël se retrouverait isolé et pris à son propre jeu.
Les négociations en cours entre l’Iran et les grandes puissances à Vienne, ne sont pas du goût de l’establishment de l’entité sioniste. Pour ses représentants, les USA et les grandes puissances pourraient réaliser un accord avec l’Iran, sans tenir compte des intérêts israéliens. Cela explique pourquoi Tel-Aviv souffle le chaud et le froid.
L’Iran et les puissances signataires de l’accord sur son programme nucléaire se sont retrouvés lundi à Vienne pour tenter de sauver le pacte conclu en 2015. Sauf que les chances de progrès semblent ténues alors que Téhéran maintient une ligne de fermeté et que la frustration grandit côté occidental.
A quelques jours de la reprise des négociations nucléaires à Vienne, l’Iran confirme qu’il entend « se concentrer sur la levée des sanctions », comme l’a annoncé Saïd Khatibzadeh, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
L’administration américaine évoque des « options alternatives » que Téhéran ne semble pas envisager au cours des négociations.
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