Transition au Niger : Moscou et Bamako favorables à un règlement pacifique
« Nous sommes dans un processus de transition », a déclaré Ali Mahaman Lamine Zeine, mardi 15 août, à la sortie de son audience avec Mahamat Idriss Déby, président du Tchad.
« Nous sommes dans un processus de transition », a déclaré Ali Mahaman Lamine Zeine, mardi 15 août, à la sortie de son audience avec Mahamat Idriss Déby, président du Tchad.
Au Niger, alors que les putschistes sont soumis à une forte pression de la communauté internationale et de la Cédéao pour rendre le pouvoir, la junte cherche du soutien. Une délégation des putschistes, conduite par le général Moussa Salao Barmou, s’est rendue, samedi, à Conakry. Elle a été reçue par le chef de la junte guinéenne, Mamadi Doumbouya.
Le délai imparti au contingent militaire français au Niger pour quitter le pays sera bientôt écoulé, a rappelé le colonel Amadou Abdrahmane, porte-parole du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).
Au lendemain de la décision de la Cédéao de déployer sa force en attente à l’issue du sommet d’Abuja, des milliers de Nigériens ont manifesté vendredi à Niamey, près de la base militaire française, en soutien au CNSP. La réunion des chefs d’état-major de la Cédéao, initialement prévue samedi à Accra, a été reportée pour « des raisons techniques », sans qu’une nouvelle date n’ait été dévoilée.
La junte qui a pris le pouvoir il y a deux semaines a nommé, mercredi soir, une nouvelle équipe. Vingt ministres, dont quatre femmes, épauleront Ali Mahaman Lamine Zeine, nommé lundi 7 août à la tête de l’Exécutif nigérien. Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) se contente des ministères régaliens. Cette initiative politico-institutionnelle n’a pas empêché la Cédéao de décréter la mobilisation de ses troupes. Un langage de fermeté salué par Paris et Washington.
Deux semaines après le coup d’État au Niger, dans des courriers communs adressés à l’ONU et à l’Union africaine (UA), les ministres malien et burkinabè des Affaires étrangères appellent les organisations internationales à leur responsabilité pour empêcher toute intervention militaire au Niger. Cet appel intervient à la veille d’une nouvelle réunion de la Cédéao qui avait condamné le coup de force de l’armée à Niamey.
Le régime militaire au Niger a affirmé à la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), dans un courrier daté du 7 août 2023, ne pas pouvoir accueillir à Niamey « une mission conjointe de la Cédéao, des Nations unies et de l’Union africaine » en rapport avec la crise nigérienne.
Quelques heures après l’expiration de l’ultimatum lancé par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) aux putschistes nigériens, l’organisation a convoqué un deuxième sommet des chefs d’État sur la situation au Niger pour le 10 août. Le Conseil militaire qui a pris le pouvoir à Niamey a décidé de boucler l’espace aérien du pays.
A quelques heures de la fin de l’ultimatum posé à la junte nigérienne par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), près de 30 000 partisans du coup d’État se sont retrouvés dimanche, au stade Général Seyni Kountché. En parallèle, une délégation du Mali et du Burkina Faso a fait le déplacement au Niger à titre de solidarité.
Après trois jours de travaux à Abuja, les chefs d’état-major de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont défini les contours d’une « éventuelle intervention militaire » contre les putschistes qui contrôlent le pouvoir au Niger depuis plus d’une semaine. Ils ont achevé leurs travaux ce vendredi 4 août dans la capitale fédérale du Nigeria.
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