« Les FDS et le peuple nigérien sont mobilisés et déterminés à faire échec à toute entreprise de déstabilisation, aussi ils rappellent que non seulement l’État du Niger a dénoncé dans le communiqué N°19 du 3 août tous les accords de défense et de sécurité qui ont été signés entre le Niger et la France, mais également que depuis cette date, les délais accordés aux armées françaises pour quitter le territoire nigérien conformément à ces accords sont en train de courir », indique-t-il dans une allocution vidéo partagée vendredi sur les réseaux sociaux.
Le CNSP avait déclaré le 9 août qu’un avion de transport militaire de l’armée française avait sciemment coupé tout contact avec les aiguilleurs du ciel nigériens avant de survoler le pays durant des heures.
« Le 9 août à 22h30, un avion militaire de type A401 a tenté d’atterrir à Arlit sans plan de vol préétabli en coupant une fois encore tous les moyens de communication et de suivi […]. Le CNSP, le gouvernement de transition et les forces de défense et de sécurité fustigent ce manque de transparence et cette duplicité qui consiste à détourner une demande d’autorisation de survol accordée par les autorités nigériennes pour poser des actes attentatoires à la sécurité du Niger », avait-il précisé.
Selon A. Abdrahmane, la répétition de ces actes et la persistance de ce comportement inacceptable prouvent à suffisance que les forces françaises ne respectent aucune règle et qu’elles ont plutôt un agenda caché. Le 11 août, le journal français L’Opinion relatait que la France avait décidé de « retirer une quarantaine de soldats » stationnés dans le nord du Niger pour les envoyer dans la capitale tchadienne de N’Djamena.