Crime israélien à Rafah : Ankara hausse le ton, sans plus…
L’opération israélienne dans la ville de Rafah à Gaza est un énième crime de guerre commis par Israël, a déclaré mardi Cevdet Yilmaz, vice-président turc.
L’opération israélienne dans la ville de Rafah à Gaza est un énième crime de guerre commis par Israël, a déclaré mardi Cevdet Yilmaz, vice-président turc.
En raison de « l’aggravation de la tragédie humanitaire », le gouvernement turc a annoncé le 2 mai la rupture de ses relations commerciales avec Israël. Les échanges entre les deux pays ont avoisiné les 7 milliards de dollars en 2023. La diplomatie israélienne a fustigé cette décision, qualifiant Erdogan de « dictateur ». Mais l’establishment turc tergiverse sur la question de la rupture des relations avec l’entité sioniste.
Après avoir visité Bagdad, Recep Tayyip Erdogan était attendu dans le Kurdistan irakien, où il rencontrera le président de la province semi-autonome. Dans la capitale irakienne, pas moins de 26 accords ou protocoles d’accord ont été signés entre l’Irak et la Turquie.
Le chef du Hamas a été reçu samedi 20 avril à Istanbul, en Turquie, par Recep Tayyip Erdogan. Depuis Ramallah, le chef de l’Autorité palestinienne auquel on reproche de ne pas avoir suspendu la collaboration sécuritaire avec Tel-Aviv en dépit de la guerre contre Gaza, a choisi, lui, de fustiger l’administration US.
La Turquie a décidé, mardi 9 avril, de restreindre les exportations vers Israël de nombreuses marchandises, dont des produits faits d’acier, de fer et d’aluminium, a annoncé le ministère turc du Commerce. Décision motivée par le refus israélien d’autoriser le largage d’aide humanitaire à Gaza via la Jordanie. Tel-Aviv n’a pas manqué de réagir en rappelant qu’elle surtaxera désormais les exportations turques après la décision d’Ankara qui a choisi de jouer la carte de la solidarité avec le Hamas plutôt que de préserver ses intérêts économiques.
Le torchon brûlera-t-il davantage entre la Turquie et Israël ? Pour l’heure, Ankara se contente de compter les coups. Ainsi, Ali Yerlikaya, ministre turc de l’Intérieur, a annoncé vendredi l’arrestation de huit personnes soupçonnées d’espionnage au profit d’Israël.
La Turquie, dominée depuis plus de deux décennies par le président Recep Tayyip Erdogan et son parti, s’est réveillée lundi 1er avril à un « tournant », de l’aveu même du chef de l’Etat après une victoire historique de l’opposition aux élections municipales.
En visite à Bagdad, une délégation turque emmenée par les ministres des Affaires étrangères, de la Défense et le chef des renseignements est parvenue à un accord avec les autorités irakiennes pour lutter contre la menace du parti kurde du PKK. Depuis plusieurs années, Ankara mène régulièrement des opérations en territoire irakien.
Le président turc a affirmé dans un discours fait samedi à Istanbul que la Turquie « se tient fermement » derrière les dirigeants du Hamas. « Personne ne peut nous amener à qualifier le Hamas d’organisation terroriste », avait-il entonné. Pourtant, le commerce fleurit entre Ankara et Tel-Aviv depuis le 7 octobre…
Alors que Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, était attendu mardi 5 mars en Turquie par le président Recep Tayyip Erdogan, les autorités turques ont annoncé l’arrestation de sept individus soupçonnés d’avoir collaboré avec le Mossad, service de renseignement extérieur israélien.
© 2024 Perspectives Med. All Rights Reserved – Mentions Légales | Creation de site web – DIGITAL TRANSFORMER
Actualités Maroc ! Votre source numéro un pour les dernières nouvelles et informations pertinentes au Maroc.