Abou Ubaida a révélé que « des véhicules militaires ont été visés dans les zones au sud du quartier d’Al-Zaytoun, dans le quartier de Cheikh Radwan, dans le quartier d’Al-Tawam, à l’ouest du camp de Jabalia et à Beit Lahia, dont trois étaient des véhicules de transport de troupes » ajoutant que « la plupart des cibles étaient detruites par des missiles Al-Yassin 105, en plus des obus de guérilla et des obus de choc, ainsi que des obus Tandom 85 ».
Il a affirmé que « les Moudjahidines des brigades sont encore, à ce jour, engagés dans des affrontements violents sur tous les fronts des combats et ils ont mené un certain nombre d’opérations spécifiques contre les forces ennemies en première ligne » soulignant que « les opérations ont entraîné des morts parmi les soldats ennemis ». Et annoncé que « la plus importante de ces opérations était une embuscade contre les forces terrestres israéliennes, au sud-ouest de la ville de Gaza, samedi, où les moudjahidines d’Al-Qassam ont pris pour cible une force terrestre suivie d’un bulldozer équipé de dispositifs antipersonnel, causant des blessés et qu’ils ont entendu les cris des soldats ennemis et leurs appels à l’aide ».
Dans une autre embuscade, également samedi, selon Abou Ubaida, les combattants d’Al-Qassam ont ciblé un transporteur de troupes israélien avec un missile Al-Yassin 105 , dans la région d’Al-Tawam, au nord de Gaza, où ils l’ont directement touché et « tué trois soldats qui en sont sortis grâce à un missile antipersonnel ». « Un groupe de moudjahidines se cachait également à proximité de l’opération, attendant l’arrivée des forces de secours israéliennes, où ils se sont affrontés face à face, faisant au moins de sept morts », a-t-il ajouté.
Abou Ubaida a évoqué les détails d’une autre opération qualitative, dimanche, dans laquelle « une unité des forces d’élite des Brigades Al-Qassam, composée de 25 moudjahidines, a pu mener une attaque organisée contre les forces israéliennes qui ont pris comme base l’hôpital pour enfants Al-Rantisi après l’avoir vidé de ses patients et des déplacés palestiniens ». Les résistants palestiniens « ont attaqué un véhicule de transport de troupes à proximité de l’hôpital, et en même temps ils ont attaqué une force terrestre israélienne retranchée dans une école à côté de l’hôpital, puis ils ont détruit un char venu à la rescousse et un véhicule de transport de troupes qui s’est précipité sur place ». « À distance nulle, ils ont éliminé quatre soldats qui étaient descendus du véhicule militaire, et les avions militaires israéliens sont intervenus et ont bombardé l’endroit avant que leurs forces ne tombent dans l’embuscade », selon Abou Ubaida. Ce dernier a noté que « l’occupation israélienne avait bombardé ses forces sur le terrain pensant qu’elles avaient été capturées lors de cette opération », expliquant « qu’un des moudjahidines du groupe Qassam est tombé en martyr, tandis que 24 se retiraient de leurs positions en toute sécurité ». Il a indiqué en outre que « l’occupation bombarde ses véhicules détruits ou endommagés lorsqu’elle est incapable de les retirer pour tenter d’effacer les traces de sa défaite ».
Abou Ubaida a souligné que « ces détails font partie des opérations que les circonstances ont permis d’annoncer jusqu’à présent », soulignant « qu’il y a encore des centaines de moudjahidines des Brigades Qassam dans des positions de combat défensives, en particulier dans tous les zones de défense et de confrontation » ajoutant « qu’ils ont réalisé de nombreuses opérations qui seront révélé ultérieurement lorsque les conditions de sécurité et de terrain appropriées seront disponibles ».
Dans un développement remarquable, l’Autorité israélienne de radiodiffusion a annoncé lundi soir qu’« Israël a donné son feu vert à l’accord (d’échange) et attend la réponse du Hamas ». Alors que la Maison Blanche a annoncé que « nous travaillons 24 heures sur 24 pour parvenir à un accord sur les otages, et nous pensons que nous en sommes plus proches que jamais ». Les heures suivantes seront décisives dans l’attente de la finalisation de tous les éléments de l’accord.
Selon des sources de la résistance palestinienne citées par le quotidien libanais AlAkhbar, il s’agirait « d’une trêve de cinq jours, pendant laquelle cesseront tous les types d’opérations militaires dans toute la bande de Gaza, y compris les avancées des chars et des bulldozers, les survols militaires ou de reconnaissance, et les opérations de tireurs d’élite ou de bombardement ».
Alors que la résistance continue d’exiger un arrêt complet des actions militaires israéliennes pendant la trêve, « Israël insiste pour ne lui donner que six heures par jour, sans vols de reconnaissance au-dessus du nord de Gaza, afin que les résistants achèvent le processus de rassembler les prisonniers israéliens libérables ».
Les noms de 50 prisonniers israéliens non militaires ont également été convenus, parmi lesquels des enfants, des femmes âgées et peut-être des hommes âgés et malades, en plus des ressortissants disposant de doubles nationalités russe, turque, asiatique, américaine et européenne.
Selon les mêmes sources, l’accord exige « la libération, chaque jour, de 10 prisonniers israéliens non militaires, en échange de 30 femmes et enfants palestiniens détenus dans les prisons ennemies. Si la résistance parvient à trouver des civils supplémentaires, elle les libérera le dernier (cinquième) jour. »
Quant aux camions humanitaires, selon les informations, « entre 200 et 300 camions entreront quotidiennement dans la bande de Gaza, et seront répartis entre le sud et le nord. Ces camions comprennent, outre la nourriture, des fournitures médicales et du carburant. Israël a accepté d’autoriser l’acheminement du carburant vers le nord pour être utilisé dans les hôpitaux, les boulangeries et les puits d’eau. »
Sur le terrain, « Israël retirera ses forces présentes sur la route Salaheddine et n’approchera pas des personnes qui se déplacent dans cette région, que ce soit en allant du nord au sud, ou vice versa ». Elles devraient également « retirer leurs points militaires le long de la rue Salaheddine, en particulier dans la région séparant le sud du nord de Gaza ».
Selon des sources de la résistance, « cette transaction sera mise en œuvre sous le parrainage américain, qatari et égyptien. Israël est censé permettre aux organisations internationales d’y participer, selon un accord en préparation sous les auspices de l’envoyé américain pour les affaires humanitaires, David Satterfield, et en présence de représentants des Nations Unies ».
Et de renchérir que D. Satterfield ne veut pas de « liberté de mouvement pour toutes les organisations internationales », tandis que « la possibilité d’introduire des équipements pour mettre en place des hôpitaux de campagne dans la bande de Gaza est actuellement à l’étude ».
En attendant, pas moins de 53 journalistes et employés de médias ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, selon le dernier décompte du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), publié mardi. Ces journalistes ont tous été ciblés par l’armée israélienne pour étouffer les voix qui transmettent au monde la réalité des choses : l’horreur dont l’entité sioniste est tenue pour responsable dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et au Liban.