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Soutien à Gaza : L’axe Téhéran-La Havane en marche

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L’Ayatollah Ali Khamenei, leader de la Révolution islamique, a reçu lundi, à Téhéran, Miguel Díaz-Canel, président cubain et la délégation qui l’accompagne.
Soutien à Gaza : L’axe Téhéran-La Havane en marche

« Il faut utiliser les capacités politiques et économiques entre l’Iran et Cuba pour former une alliance et une coalition entre des pays partageant la même position contre les intimidations américaines et occidentales », a assuré le leader iranien à ses hôtes cubains.

A. Khamenei a souligné « qu’une coalition de pays anti-américains, axée sur la coopération économique, peut adopter une position commune et efficace sur des questions mondiales importantes telles que la question palestinienne ».

Pour le leader iranien, la question de la Palestine ne se limite pas qu’aux problèmes récents à Gaza et aux bombardements. Le peuple palestinien a été soumis à toutes sortes de tortures, de souffrances et de massacres au cours des 75 dernières années. La tragédie à Gaza est si vaste que la réalité du régime sioniste a été révélée à l’opinion publique mondiale et il n’est plus possible de la cacher.

« La Révolution cubaine et la personnalité de Fidel Castro ont toujours eu un attrait particulier pour les révolutionnaires iraniens avant la victoire de la Révolution Islamique, et cela s’expliquait par la sincérité de M. Castro dans ses positions révolutionnaire » , a encore ajouté A. Khamenei. « La sincérité révolutionnaire », « la persévérance révolutionnaire » et « le sérieux révolutionnaire » sont les traits communs entre la Révolution cubaine et la Révolution Islamique d’Iran, a-t-il encore ajouté. Spécifiant que « l’Iran et Cuba partagent une position commune sur de nombreux développements internationaux, en particulier sur la question palestinienne ».

Évoquant la coopération entre Téhéran et La Havane dans les forums internationaux, A. Khamenei a souligné « l’importance de promouvoir davantage les relations mutuelles dans divers domaines, notamment la science ».

Le Leader de la Révolution islamique a précisé que « les relations entre les deux pays devraient être encore renforcées sur divers plans, y compris la coopération scientifique », et « nous espérons que les ententes et les accords progresseront et atteindront le stade de mise en œuvre », étant donné que le gouvernement du président Ebrahim Raïssi est un gouvernement de « travail et d’activité ».

M. Díaz-Canel a souligné pour sa part que les positions et les déclarations de l’Ayatollah Khamenei correspondaient aux préoccupations et à la position du gouvernement cubain. Il a ajouté que lors de ses entretiens avec les autorités iraniennes à Téhéran, « les deux parties avaient concentré tous leurs efforts sur les moyens d’approfondir les relations mutuelles, notamment dans les domaines économique et commercial ». Il a souligné que « l’Iran et Cuba pouvaient se compléter dans divers domaines, notamment dans la gestion des mesures interventionnistes et des sanctions imposées par les États-Unis et leurs alliés ».

Concernant la coopération sur les questions mondiales, « les deux pays devraient développer davantage leurs relations et jouer un rôle influent dans les développements tels que la question palestinienne », a-t-il déclaré.

Le président cubain a dénoncé les développements en cours à Gaza comme un « génocide inacceptable » et a déclaré que « les organisations internationales avaient fermé les yeux sur le meurtre de dizaines de milliers de civils, pour la plupart des enfants et des femmes, dans la bande de Gaza assiégée ». Pour lui, « ceux qui ne cessaient de dénoncer la guerre entre l’Ukraine et la Russie et les meurtres de civils se taisent aujourd’hui face au massacre de dizaines de milliers de personnes à Gaza, ce qui témoigne de la gravité de l’état du monde ».

A New York, Amir Saeed Irwani, représentant permanent de l’Iran et ambassadeur auprès des Nations Unies, a affirmé mardi que l’entité d’occupation israélienne « cherche à détourner l’opinion publique de son agression brutale et de ses pratiques terroristes contre le peuple palestinien en lançant des accusations contre l’Iran ».

Dans les lettres qu’il a adressées au secrétaire général des Nations Unies et au délégué équatorien qui préside le Conseil de sécurité de l’ONU,le diplomate iranien a rejeté ce qui était indiqué dans la lettre du représentant israélien au président du Conseil de sécurité, « qui reposait sur des mensonges et la propagation de prétendues accusations. »

Le délégué iranien a souligné que son pays est « attaché à la résolution 2231 (2015) de l’ONU concernant le programme iranien de missiles balistiques », soulignant que « les allégations de l’entité israélienne sont sans fondement ». Il a également fermement rejeté les accusations de la représentation américaine à l’ONU contre l’Iran, soulignant que son pays « n’a participé à aucune action contre les forces américaines dans la région ».

A.S. Irwani a également rejeté les accusations britanniques contre l’Iran lors de la session des Nations Unies, soulignant que « la Grande-Bretagne joue un rôle fondamental dans les tragédies du peuple palestinien, car la malheureuse Déclaration de Balfour est à l’origine de la crise ». et de préciser, enfin, que « le ministre d’État britannique chargé des Affaires du Moyen-Orient, Tariq Ahmed, a ignoré la responsabilité de son pays dans la situation actuelle dans la région et dans la politique déstabilisatrice du Royaume-Uni, et a tenté de rejeter la faute sur l’Iran.»

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