J. Biden, actuel locataire de la Maison Blanche, a déclaré vendredi qu’il ne s’entretiendrait pas en tête à tête avec le prince héritier Mohamed ben Salman lors de son déplacement en Arabie saoudite le mois prochain, même s’il le verra dans le cadre d’une « réunion internationale ».
« Je ne vais pas rencontrer MBS. Je vais assister à une réunion internationale, et il y participera », a répondu le président américain à des journalistes qui l’interrogeaient sur la façon dont il entendait gérer la question de l’assassinat en 2020 du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, imputé par les services de renseignement américains au prince héritier.
Le Président américain qui n’ignore pas qu’une partie de la classe politique, y compris au niveau de son propre parti, est contre tout « blanc-seing » à accorder au Prince héritier saoudien, dont les mains sont souillées du sang et du journaliste et de nombre d’opposants saoudiens, cela sans compter les milliers de morts engendrés par le bourbier yéménite, cherche avant tout à « honorer » son engagement « sioniste » en volant au secours d’Israël. Car l’objectif de son déplacement, si jamais il a lieu, est de monter une architecture sécuritaire englobant les pays du CCG, plus l’Egypte, l’Irak et la Jordanie, aux côtés de l’entité sioniste. Avec pour cible finale l’endiguement de l’Iran, puissance régionale qui ne se laisse plus faire.