Sanglé de Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, et de Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Aziz Akhannouch a pris le temps d’écouter attentivement les représentants de chaque syndicat, dans le cadre d’une initiative visant à trouver une résolution à la crise provoquée par le nouveau statut unifié.
Cette réunion intervient à l’heure où l’Exécutif a donné son accord de principe pour la révision et l’amélioration du statut unifié, tandis que les syndicats ont maintenu leur demande d’augmentation des revenus et des salaires des employés du secteur.
« Le statut unifié a été élaboré sans la participation des enseignants et soumis directement au Conseil du gouvernement. Par conséquent, il doit faire l’objet d’une révision et amélioration afin de répondre aux revendications des enseignants dans la rue » , a indiqué Younes Firachine, secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement (SNE) affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT).
Il faut croire que la tension risque de prendre de l’ampleur en dépit des tentatives menées par le gouvernement en vue de dépasser les clivages. Autant dire que le fil ténu de la confiance a fini par céder. Preuve en est que la Coordination Nationale des enseignants du secondaire qualifiant a émis un appel pressant à une grève nationale les 31 octobre, 1er et 2 novembre prochains. Cette action sera accompagnée de rassemblements devant les établissements scolaires ainsi que devant les administrations le jeudi 2 novembre. De surcroît, la grève partielle de deux heures tant le matin que l’après-midi se poursuivra pour le reste de la semaine.
La Coordination enjoint l’ensemble des catégories œuvrant dans l’enseignement secondaire qualifiant, incluant les enseignants contractuels, les docteurs, les éducateurs spécialisés, les titulaires de diplômes supérieurs, ainsi que les enseignants du cycle préparatoire actifs dans le secondaire, et les enseignants et cadres du soutien pédagogique qui sont soumis à la fonction enseignante dans le cadre de la cellule n°10, à observer une grève sur place au sein des établissements d’enseignement, qu’ils soient publics ou privés, pendant trois jours, à savoir le mardi 31 octobre 2023, le mercredi et le jeudi 1er et 2 novembre 2023.
Elle souligne que ces mesures de protestation sont motivées par l’obstination de la tutelle à louvoyer. Pour sortir de l’impasse, la Coordination exhorte le ministère à « respecter l’accord du 26 avril 2011 en mettant en œuvre la décision de création du nouveau grade » , et à « réviser les chiffres de référence pour mettre en œuvre le principe de justice salariale au sein de la fonction publique » .
La Coordination avait appelé à maintes reprises à la mise en place d’un statut unifié, caractérisé par l’équité, la justice et la motivation et mis en relief la nécessité impérieuse de revoir le système d’indemnisation, les sanctions prévues, ainsi que d’envisager une augmentation des salaires. Comme elle avait assuré que les enseignants opteront pour un boycott des formations et des réunions éducatives, pour faire entendre leur voix et défendre leurs droits et acquis.
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Grèves perlées dans l’enseignement : Akhannouch à la manœuvre
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