L’Irak est en deuil, à la veille d’Al Aid Al Adha. L’attentat meurtrier a emporté dix-huit personnes n’a pas été revendiqué dans l’immédiat.Parmi les morts figurent quatre enfants et quatre femmes, selon une source au ministère de l’Intérieur.
Des vidéos postées sur les réseaux sociaux ont montré des scènes de panique sur le marché, des femmes et des enfants s’enfuyant en criant. De nombreux membres des forces de sécurité ont été dépêchés sur place et des blessés, au moins une quinzaine, ont été évacués à l’hôpital.
Une enquête a été ouverte par le commandement opérationnel des forces de sécurité de Bagdad, et le ministère de la Santé a indiqué mobiliser de moyens pour venir en aide aux victimes.
Il s’agit du premier attentat dans la capitale irakienne depuis janvier dernier, où 32 personnes ont été tuées par deux kamikazes sur un marché du centre de Bagdad. L’attentat a été revendiqué par Daech.
Le chef du gouvernement qui a dénoncé cet acte barbare et assuré la mobilisation du pays à liquider le terrorisme dans le pays a procédé, dans la foulée, au limogeage du patron des forces de sécurité locales. Une mesure qui ne semble pas être à la mesure du drame, comme le laissent entendre des forces politiques irakiennes. Ces dernières qui exigent l’ouverture d’une enquête appellent, de leur côté, à la mobilisation contre les groupes terroristes et leurs soutiens régionaux et internationaux.
