Le soutien apporté par les Marocains à la cause palestinienne ne faiblit pas, en dépit de la « pause humanitaire » observée au niveau de la bande de Gaza dont la population a été martyrisée par des bombardements sauvages de l’occupant israélien. En battant le pavé, les manifestants ont voulu témoigner leur soutien à la résistance palestinienne et leur rejet de la normalisation entre Rabat et Te-Aviv.
A Casablanca, l’immense marche qui, assure-t-on, aurait frôlé le million, s’est ébranlée vers onze heures, du boulevard 2 Mars en direction de Chouaïb Doukkali, dans le quartier de Derb Sultan. Cadres de la santé et avocats, en tenue professionnelle, se sont joints au cortège des manifestants dans la capitale économique en signe de désapprobation de l’absence de justice dans cette guerre inégale et de la nécessité de juger les responsables de ces crimes contre l’humanité. Et de condamnation des attaques de l’armée israélienne contre les installations sanitaires, le ciblage des professionnels de la santé et leur maltraitance, privant ainsi le peuple assiégé de son droit aux soins médicaux, et l’interdiction de l’approvisionnement en médicaments, en carburant et en nourriture de la bande assiégée.
A Tanger, le rassemblement a commencé à la même heure, sur la place Beni Makada, avant que le cortège ne s’ébranle vers la place Casa Barata.
A rappeler que durant les quarante-cinq jours de raids meurtriers réalisés par l’armée sioniste contre les Gazaouis, avec l’appui de l’Occident, USA en tête, de nombreuses manifestations de protestation ont été organisées diverses villes du Maroc. Des millions de Marocains ont renouvelé, de la sorte, leur appui à la lutte menée par le peuple palestinien contre le diktat de l’occupant israélien dont la barbarie n’a pas de limite.
Les marcheurs qui portaient des images de la mosquée Al-Aqsa et des victimes des frappes israéliennes sur Gaza, ont scandé des slogans en faveur du légitime combat des Palestiniens tout en saluant la capacité du Hamas à « imposer ses conditions » dans le cadre de la trêve humanitaire temporaire.