« La Russie, si elle le souhaite, peut jouer un rôle important dans la création de l’équilibre qui manque aujourd’hui au sein du Conseil de sécurité, alors que le processus du règlement politique s’est écarté de sa voie originale, convenue et légitime à savoir : le référendum d’autodétermination », a-t-il souligné. Le séparatiste a fait l’impasse sur le « rôle stabilisateur de la MINURSO » dans la région, mentionné dans la déclaration du ministère russe des Affaires étrangères.
Dans son communiqué, du 11 mars publié à l’issue des entretiens entre S. De Mistura et Sergueï Lavrov, la diplomatie russe « a mis l’accent sur l’importance de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable au problème du Sahara occidental sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU ».
Une position identique à celle faite le 20 décembre à Marrakech lors du Forum Russie-Monde arabe. « Nous soutenons l’atteinte d’une solution durable sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU et nous comptons poursuivre notre attachement à cette ligne de principe visant à progresser et à parvenir à des décisions adéquates » à la question du Sahara, avait précisé le chef de la diplomatie russe aux médias. Comme il avait aussi appelé « à garantir les conditions nécessaires au fonctionnement efficace de la mission des Nations unies au Sahara occidental, qui joue un rôle stabilisateur important dans la région ».