Dans un rapport remis au Conseil de sécurité de l’ONU, il a cité la reprise des hostilités entre le Maroc et le Front Polisario et la pandémie de la Covid-19, a rapporté l’AFP. Pour A. Guterres, ces deux facteurs «ont considérablement modifié l’environnement opérationnel de la MINURSO (opération de l’ONU formée de 235 observateurs), limitant la capacité de la mission à exécuter son mandat». Il s’est dit «profondément préoccupé» par les évènements survenus depuis un an au Sahara occidental, ajoutant que «la reprise des hostilités entre le Maroc et le Front Polisario est un revers majeur » de nature à bloquer « l’obtention d’une solution politique».
Selon lui, «il subsiste un risque évident d’escalade tant que les hostilités persistent». Voilà pourquoi il appelle « les parties à calmer la situation et cesser immédiatement les hostilités» tout en soulignant que «la reprise d’un processus politique n’en est que plus urgent». Le patron de l’ONU a appelé les parties concernées à s’accorder sur la nomination d’un émissaire onusien pour relancer le dialogue politique sur le Sahara occidental.
En novembre 2020, le Front Polisario a annoncé ne plus se sentir engagé par le cessez-le-feu, en vigueur avec le Maroc depuis 1991, déclenchant une reprise des hostilités armées contre les positions des Forces armées royales près du Mur des sables. Fin août, l’Algérie a par ailleurs rompu ses relations diplomatiques avec Rabat, notamment en raison de la question du Sahara.
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Dossier saharien : La situation s’est « fortement dégradée » regrette A. Guterres
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