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Taxation des exportations horticoles : Nouakchott ne désarme pas

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Pas de révision en perspective des taxes imposée, depuis le 1er janvier, par les autorités mauritaniennes aux importations agricoles marocaines. Nani Ould Chrougha, ministre du Pétrole et des Mines, porte-parole du gouvernement mauritanien, ne laisse planer aucun doute là-dessus.
Taxation des exportations horticoles : Nouakchott ne désarme pas

« La Mauritanie n’aura pas besoin d’importer des légumes pendant la prochaine saison du Ramadan », a-t-il annoncé. Le ministre s’est montré confiant en la capacité de la production locale à répondre à la demande du marché mauritanien, rapportent des médias à Nouakchott.

Une assurance que le Forum mauritanien de protection des consommateurs ne partage pas. L’ONG a réitéré son rejet de la hausse des droits de douane sur les légumes en provenance du Maroc, car la mesure « entrainera automatiquement une augmentation des prix ». Le Forum a appelé le gouvernement à « prendre des mesures urgentes afin de préserver les droits des consommateurs ». Et d’ajouter que « le pouvoir d’achat des Mauritaniens est déjà grevé par la hausse continue des prix et le monopole ».

Pour rappel, la hausse des taxes décrétée contre les importations agricoles marocaines était au menu des entretiens, lundi 22 janvier à Rabat, entre le Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, et Mohamed Salem Ould Merzoug, son homologue mauritanien. « Les deux pays continuent de résoudre toutes les questions en suspens entre Rabat et Nouakchott y compris l’affaire des nouvelles taxes douanières. Tout différend trouvera une issue dans le cadre de la concertation et nous travaillons dans ce sens », avait alors affirmé le chef de la diplomatie de la Mauritanie dans une déclaration à la presse.

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